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Le roi des belges poursuit les consultations avec les partis

Le président du parti écologiste francophone Ecolo, Jean-Michel Javaux à son arrivée au palais de Laeken. Les consultations du roi des Belges Albert II avec les principales formations politiques du pays se poursuivent en vue de dégager une possible coalit

Le président du parti écologiste francophone Ecolo, Jean-Michel Javaux à son arrivée au palais de Laeken. Les consultations du roi des Belges Albert II avec les principales formations politiques du pays se poursuivent en vue de dégager une possible coalit - -

BRUXELLES (Reuters) - Les consultations du roi des Belges Albert II avec les principales formations politiques du pays se poursuivent en vue de dégager une possible coalition gouvernementale à la suite des élections législatives de dimanche.

Après le Premier ministre démissionnaire, Yves Leterme, les présidents de la Chambre et du Sénat et les deux vainqueurs des élections, Bart de Wever et Elio di Rupo, lundi, c'était au tour mardi des autres présidents de partis ayant obtenu une représentation parlementaire de se rendre au palais de Laeken.

Seul le parti d'extrême droite flamand Vlaams Belang est tenu à l'écart de ces discussions qui devraient déboucher sur la nomination d'un "informateur" - faisant rapport au roi sur les coalitions possibles - ou d'un "formateur" - directement chargé de former un gouvernement.

Lundi, la Nouvelle alliance flamande (N-VA) de Bart de Wever et le Parti socialiste wallon d'Elio di Rupo ont renouvelé leur disposition à dialoguer l'un avec l'autre afin de s'entendre sur une réforme de l'Etat belge.

Les deux dirigeants, que tout oppose, se sont parlé au téléphone lundi matin.

Leurs formations, qui sont arrivées largement en tête des élections législatives en Flandre et en région wallonne avec respectivement 27 et 26 sièges sur 150 à la Chambre, seront très probablement le pivot de toute coalition gouvernementale.

Les observateurs font d'Elio di Rupo le favori pour occuper le poste de Premier ministre. Il a recueilli sur son nom plus de voix que n'importe quel autre candidat et, en comptabilisant ensemble les sièges du PS wallon et de son homologue flamand, les socialistes sont la première force politique du pays.

Bart de Wever s'est dit à plusieurs reprises prêt à rompre avec la tradition qui veut que ce poste soit réservé à un Flamand pour refléter le fait qu'ils sont majoritaires dans le pays, si cela peut permettre de lancer la négociation.

Julien Toyer, édité par Gilles Trequesser