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Le chef rebelle libyen nie un accord d'armes avec l'Italie

Le chef des rebelles libyens a contredit samedi une information d'un porte-parole de la rébellion qui indiquait qu'un accord avait été trouvé avec l'Italie pour la livraison d'armes. /Photo prise le 5 avril 2011/REUTERS/Esam al-Fetori

Le chef des rebelles libyens a contredit samedi une information d'un porte-parole de la rébellion qui indiquait qu'un accord avait été trouvé avec l'Italie pour la livraison d'armes. /Photo prise le 5 avril 2011/REUTERS/Esam al-Fetori - -

BENGHAZI (Reuters) - Le chef des rebelles libyens a contredit samedi une information d'un porte-parole de la rébellion qui indiquait qu'un accord...

BENGHAZI (Reuters) - Le chef des rebelles libyens a contredit samedi une information d'un porte-parole de la rébellion qui indiquait qu'un accord avait été trouvé avec l'Italie pour la livraison d'armes.

"Nous n'avons reçu aucune arme, ni d'Italie ni d'aucun autre pays", a déclaré Abdel Fattah Younes à la chaîne d'information Al Djazira.

"Peut-être qu'un de nos frères ne s'est pas bien exprimé (...) Nous présentons nos excuses à l'Italie au nom de tous les frères du Conseil national", a-t-il poursuivi.

Un peu plus tôt samedi, un porte-parole de la rébellion, Abdel Hafiz Ghoga, avait annoncé à Benghazi, bastion des opposants au régime de Mouammar Kadhafi, un accord bilatéral entre Rome et les insurgés aux termes duquel l'Italie leur fournirait toutes les armes nécessaires.

Les rebelles réclament depuis des semaines des armes pour tenir tête à l'armée régulière de Kadhafi.

L'Italie a également réfuté tout accord de livraison d'armes aux rebelles.

"Il n'existe pas d'accord pour leur fournir des armes", a déclaré à l'agence Reuters le porte-parole du ministère italien des Affaires étrangères.

Le porte-parole italien s'est borné à indiquer que son pays n'a offert à la rébellion que "du matériel d'autodéfense" comme convenu lors de la rencontre en avril à Doha du "groupe de contact" sur la Libye.

Gavin Jones et Deepa Babington; Jean-Loup Fiévet et Benjamin Massot pour le service français