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La Hongrie a terminé la pose de barbelés à sa frontière

Ces barbelés s'étendent sur 41 kilomètres entre la Croatie et la Hongrie.

Ces barbelés s'étendent sur 41 kilomètres entre la Croatie et la Hongrie. - Laszlo Laufer - AFP

La Hongrie a terminé la pose d'une clôture de barbelés sur 41 km de sa frontière avec la Croatie, visant à endiguer le flux de migrants voulant rejoindre l'Europe.

Le ministère de l'Intérieur hongrois a annoncé samedi matin que la pose de barbelés à sa frontière avec la Croatie était terminée. Face à l'affluence grandissante du nombre de migrants dans le pays, la Hongrie a déjà opté pour cette solution radicale. 

Pour se couper de la Serbie, Budapest a fait construire une clôture de quatre mètres de haut qui s'étale sur 175 kilomètres. En début de semaine, les autorités hongroises avaient indiqué qu'elle allait se séparer de la Roumanie, autre pays voisin, par un mur de barbelés

La construction de cette nouvelle clôture de 41 kilomètres - le reste de la frontière étant composée de la rivière Drave - avec la Croatie a débuté vendredi. «Les travaux ont commencé pour construire la fermeture matérielle de la frontière (...) Il semble que nous puissions nous reposer sur personne», a déclaré Viktor Orba, le Premier ministre, dans un entretien à la radio publique après l'afflux de milliers de migrants en Croatie voisine depuis jeudi.

La Croatie maintient ses actions

Dans le même temps, la Croatie a indiqué samedi qu'elle continuera à acheminer les migrants à la frontière avec la Hongrie, pays avec lequel il n'y a pas d'accord sur cette question "Il n'y a pas eu d'accord avec la Hongrie", sur la question des migrants, a déclaré à la presse le Premier ministre croate Zoran Milanovic.

"Nous les avons en quelque sorte contraints d'accepter les réfugiés, en les envoyant (ndlr, à la frontière) et nous allons continuer à le faire", a poursuivi le Premier ministre en visitant un centre d'accueil de migrants à Beli Manastir (nord-est) qui était presque vide dans la matinée, selon des journalistes de l'AFP.

la rédaction avec AFP