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L'Union européenne prend des sanctions à l'encontre de l'ex-président ukrainien Viktor Ianoukovitch

L'ancien président ukrainien Viktor Ianoukovitch.

L'ancien président ukrainien Viktor Ianoukovitch. - -

Pro-russe, Viktor Ianoukovitch a présidé l'Ukraine entre 2010 et 2014 et est accusé de comploter pour tenter de revenir au pouvoir si l'invasion russe parvient à renverser Volodymyr Zelensky.

Les pays membres de l'Union européenne ont imposé ce jeudi des sanctions à l'encontre de l'ancien président ukrainien pro-russe Viktor Ianoukovitch et de son fils Oleksandre pour leur rôle présumé dans la menace sécuritaire à l'égard de l'Ukraine.

Le Conseil européen a indiqué dans un communiqué que les deux hommes ont été ajoutés à une liste de sanctions européennes mise en place "en réponse à l'agression militaire russe injustifiée à l'égard de l'Ukraine". Viktor Ianoukovitch a présidé l'Ukraine de février 2010 à février 2014, date à laquelle il a été renversé par un soulèvement populaire contre le virage pris par son gouvernement, qui s'était détourné de l'Occident pour se rapprocher de Moscou.

La Russie du président Poutine a réagi à la défaite de son allié en s'emparant de la péninsule ukrainienne de Crimée et d'une enclave dans la région orientale de Donbass. En février, Moscou a lancé une offensive généralisée contre l'Ukraine.

Un complot contre Zelensky?

Plusieurs États membres de l'Union européenne et de l'OTAN fournissent à Kiev des armes sophistiquées pour l'aider à se défendre, et Bruxelles a adopté une série de sanctions. L'UE estime que Viktor Ianoukovitch, âgé de 72 ans et vivant en Russie, joue toujours "un rôle dans l'atteinte ou la menace de l'intégrité territoriale, de la souveraineté et de l'indépendance de l'Ukraine".

Le communiqué publié jeudi au journal officiel de l'UE l'accuse de comploter pour tenter de revenir au pouvoir en Ukraine si l'invasion russe parvient à renverser le président Volodymyr Zelensky.

En tant que personnes sanctionnées, Viktor Ianoukovitch et son fils seront soumis à une interdiction de visa de l'UE et à un gel de leurs éventuels actifs détenus dans les pays de l'Union.

A.G avec AFP