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Italie: Giorgia Meloni nie toute "sympathie" ou "proximité" avec le fascisme

Girogia Meloni à Rome le 25 octobre 2022.

Girogia Meloni à Rome le 25 octobre 2022. - ANDREAS SOLARO / AFP

La nouvelle Première ministre italienne a prononcé ce mardi son discours de politique générale devant la Chambre des députés italiens.

La nouvelle Première ministre italienne Giorgia Meloni, cheffe du parti post-fasciste Fratelli a catégoriquement nié mardi toute "sympathie" ou "proximité" avec le fascisme.

"Je n'ai jamais eu de sympathie ou de proximité vis-à-vis des régimes antidémocratiques. Pour aucun régime, fascisme compris", a-t-elle affirmé lors de son discours de politique générale devant la Chambre des députés.

Alors que des craintes ont gagné les chancelleries européennes à l'annonce de sa victoire, Giorgia Meloni a également tenu à rassurer ses partenaires. L'Italie fait "pleinement partie de l'Europe et du monde occidental" a-t-elle affirmé avec force.

Elle a assuré que l'approche italienne n'était pas de "freiner et saboter l'intégration européenne" mais de faire mieux fonctionner la machine communautaire, dans son discours de politique générale devant les députés qui doivent voter dans la soirée la confiance à son gouvernement, un vote acquis en raison de la majorité absolue dont sa coalition dispose.

"Arrêter les départs illégaux" d'Afrique

La nouvelle dirigeante italienne n'a cependant pas abandonné les différents thèmes qui ont jalonné sa campagne électorale, comme la lutte contre l'immigration. Giorgia Meloni a ainsi assuré devant les députés que son gouvernement entendait "arrêter les départs illégaux" d'Afrique vers la péninsule.

"Ce gouvernement veut arrêter les départs illégaux (d'Afrique) et briser le trafic d'êtres humains" en Méditerranée, a-t-elle ainsi déclaré.

J.F. avec AFP