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Italie

Italie: échec du cinquième tour de la présidentielle

Le Parlement italien, durant l'élection du président, le 20 avril 2013.

Le Parlement italien, durant l'élection du président, le 20 avril 2013. - -

Le cinquième tour de l'élection présidentielle italienne s'est achevé samedi en milieu de journée sans qu'aucun candidat n'ait été élu, comme prévisible dès le début du scrutin en raison des consignes de vote des principaux partis.

Le gros des bulletins étaients blancs ou nuls. Sans grande surprise, le cinquième tour de l'élection présidentielle italienne s'est achevé samedi en milieu de journée sans qu'aucun candidat n'ait été élu, en raison des consignes de vote des principaux partis

Le principal candidat en lice, l'expert de droit constitutionnel Stefano Rodotà proposé par le Mouvement cinq étoiles (M5S) n'a recueilli que 210 voix, loin des 504 nécessaires à l'élection. Et pour 1007 électeurs, 462 bulletins étaients blancs ou nuls.

"La République est suspendue au-dessus du vide"

Le principal candidat en lice, l'expert de droit constitutionnel Stefano Rodota proposé par le Mouvement cinq étoiles (M5S) n'a recueilli que 210 voix, loin des 504 nécessaires à l'élection.

Le prochain scrutin est prévu à partir de 13H00 GMT mais la donne pourrait changer. Face à cette impasse, les principaux partis italiens, le Parti démocrate (PD) de Pier Luigi Bersani et le Peuple de la liberté (PDL) de Silvio Berlusconi, ont exercé une pression sur le chef d'Etat sortant, Giorgio Napolitano, pour qu'il accepte un second mandat, "dans l'intérêt supérieur du pays", comme l'a dit le chef du gouvernement sortant Mario Monti dans un communiqué.

Giorgio Napolitano, qui aura 88 ans en juin, est une personnalité très respectée dans le pays mais il a dit à de nombreuses reprises qu'il ne comptait pas rempiler en raison de son âge.

Selon plusieurs sources, il devrait trancher dans les prochaines heures et faire connaître sa décision.

Troisième économie de la zone euro, l'Italie continue de s'enfoncer dans la crise politique depuis les élections législatives de fin février qui n'ont dégagé aucune majorité claire. "La République est suspendue au-dessus du vide", titre le Corriere della Sera, premier quotidien de la péninsule.

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M. R. avec AFP