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Grèce

La Grèce restructure sa dette et évite le défaut de paiement

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La Grèce a recueilli près de 84% d'acceptation de l'ensemble de ses créanciers privés pour la restructuration de son énorme dette souveraine, ouvrant la voie au déblocage d'un nouveau prêt pour lui éviter une faillite incontrôlée.

Athènes recommande l'activation des clauses d'action collectives attachées aux obligations qui doivent être échangées, ce qui contraint les porteurs rétifs à accepter les termes de l'échange et devrait porter au final le taux d'acceptation à 95,7%, a indiqué le communiqué du ministère des Finances.

"Les détenteurs d'approximativement 172 milliards d'euros d'obligations de droit grec" ont accepté la proposition faite par la république hellène le 24 février d'échanger leurs titres de dette contre d'autres titres dont la valeur faciale a été réduite de 50%.

Taux d'acceptation à 85,8% pour les seuls détenteurs d'obligations de droit grec

Le Premier ministre, M. Papademos, a rappelé lors d'un conseil des ministres jeudi qu'une faible participation aurait recèlé "des dangers pour les créanciers privés et la stabilité financière de l'Eurozone".

Une restructuration réussie ouvre la voie au déblocage de prêts de 130 milliards prévus par la zone euro fin octobre. Ces deux volets, désendettement et renflouement, composent le deuxième plan de sauvetage du pays élaboré par ses partenaires internationaux, après une première perfusion de 110 milliards accordé en 2010.