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Grèce

La confusion règne en Grèce après la réunion pour former un gouvernement de coalition

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Le président grec s’efforçait ce dimanche d’arracher la constitution d’un gouvernement de coalition pour éviter de nouvelles législatives. Mais à l’issue de la première réunion du jour, les trois principaux partis ont fait des déclarations contradictoires.

Le président Carolos Papoulias a reçu pendant une heure et demie en fin de matinée les dirigeants de la droite, du parti de gauche radical anti-austérité Syriza et les socialistes pour tenter de les convaincre de former un gouvernement de coalition.

Cette première réunion a abouti à "une impasse", a déclaré à la sortie le leader socialiste du Pasok, Evangelos Vénizélos, qui a dit avoir encore toutefois "un optimisme limité", avec l'espoir d'un éventuel accord avec le petit parti de gauche pro-européen Dimar.

De son côté, le leader conservateur de la Nouvelle Démocratie (ND), Antonis Samaras, a assuré que Syriza avait à nouveau refusé de participer à, et même de simplement soutenir, un gouvernement de coalition, même si celui-ci s'engageait à "renégocier" l'accord avec les créanciers du pays, UE et FMI, qui ont exigé une sévère cure d'austérité.

Le leader de Syriza, Alexis Sipras, a pour sa part affirmé que Pasok, ND et un troisième parti, vraisemblablement le petit parti Gauche démocratique pro-européen Dimar, s'étaient accordés sur une coalition chargée d'appliquer le programme d'austérité "criminel" exigé par les créanciers contre une nouvelle aide et l'effacement d'une partie de la colossale dette publique grecque.