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Incendies en Grèce: une journaliste et un habitant de l'île d'Eubée fondent en larmes en direct

Eulambia Revi, une journaliste grecque, n'a pas pu contenir ses larmes au cours d'un échange avec un habitant de l'île d'Eubée, en proie aux flammes.

Eulambia Revi, une journaliste grecque, n'a pas pu contenir ses larmes au cours d'un échange avec un habitant de l'île d'Eubée, en proie aux flammes. - Capture d'écran YouTube - Open TV

Une journaliste d'une chaîne télévisée grecque n'a pas pu retenir ses larmes lors de sa rencontre avec un habitant de l'île d'Eubée, touchée par des violents incendies.

Aux catastrophes climatiques s'ajoutent les drames humains. Eulambia Revi, une journaliste de la chaîne télévisée grecque Open TV, en a été la témoin lundi sur l'île d'Eubée. Partie couvrir les incendies qui ravagent l'île, elle tient un duplex pour sa chaîne quand un homme âgé s'approche d'elle.

L'homme, un résident de l'île, présente des problèmes respiratoires et des difficultés d'élocution. S'en suit un échange entre les deux personnes au cours duquel la journaliste l'interroge sur sa situation -l'homme souhaitant rester sur place- et lui propose alors un masque pour mieux respirer et de l'emmener avec son équipe dans lieu sûr. L'homme s'effondre alors en larmes devant la journaliste qui ne peut pas non plus retenir les siennes. Une séquence qui a touché les téléspectateurs et fait réagir sur les réseaux sociaux.

Eulambia Revi a réagi quelques heures plus tard sur son compte Twitter et a remercié l'"énorme vague d'amour" qu'elle a reçue des internautes.

"Puisse cet amour conduire le grand-père à recevoir les soins dont il a besoin, de la part de l'Etat et de sa famille qui, comme je l'ai appris plus tard l'ont abandonné", ajoute la journaliste, "moi je ne fais que mon travail, comme tant de collègues remarquables. C'est juste que parfois nous craquons nous aussi, parce que les journalistes sont aussi humains."

Plus de 3000 personnes ont déjà été évacuées par la mer de l'île grecque, qui s'est embrasée sur sa partie nord il y a huit jours sous l'effet de températures caniculaires, a déclaré un responsable des garde-côtes grecs.

Hugues Garnier avec AFP Journaliste BFMTV