François Baroin ira en Allemagne jeudi pour parler de la Grèce
L'Eurogroupe a donné samedi son feu vert au déblocage d'une tranche d'aide de 12 milliards d'euros à Athènes dans le cadre du plan de 110 milliards conclu l'an dernier, mais les discussions se poursuivent entre les Etats européens, le Fonds monétaire international et les créanciers privés de la Grèce sur les modalités d'un nouveau plan.
Ces pourparlers visent à éviter un défaut de la Grèce sur sa dette, qui atteint 340 milliards d'euros, et à associer les créanciers privés à l'effort collectif.
"Nous ne souhaitons pas et nous ne voulons pas et nous n'accepterons pas de défaut de paiement, c'est-à-dire en clair une restructuration de la dette", a dit François Baroin lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.
"Nous souhaitons évidemment que tout ça se fasse en lien avec la Banque centrale européenne et nous désirons également que l'importance de l'implication des créanciers privés, essentiellement du dispositif bancaire, aux côtés des Etats dans le cadre de la gestion de la tension de la dette grecque, se fasse sur la base d'un volontariat."
"C'est sur cette feuille de route que nous allons travailler, a-t-il ajouté, et je me rendrai jeudi en Allemagne discuter de ces modalités avec Wolfgang Schäuble et nous aurons dès la semaine prochaine des rendez-vous avec l'Eurogroupe pour discuter de ces modalités."
"Le rendez-vous, c'est à la sortie de l'été, c'est dans le courant du mois de septembre", a précisé François Baroin.
Marc Angrand, édité par Yves Clarisse