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Espagne

Plus de 44°C: l'Espagne suffoque de nouveau, début de la troisième vague de chaleur estivale

La ville évacuée de Tijarafe, à La Palma, en raison d'un incendie de forêt, le 15 juillet 2023.

La ville évacuée de Tijarafe, à La Palma, en raison d'un incendie de forêt, le 15 juillet 2023. - STRINGER / AFP

Des températures "anormalement hautes" ont été relevées ces dernières heures en Espagne. L'épisode de chaleur intense sur la péninsule ibérique doit durer jusqu'à ce mercredi.

L'Espagne suffoque de nouveau depuis ce lundi, avec des températures qui ont parfois dépassé les 44 degrés et "anormalement hautes" pour la saison, a observé l'agence météorologique nationale (Aemet), tandis que l'incendie de l'île de La Palma évolue favorablement.

Le mercure a notamment dépassé les 44 degrés lundi en fin d'après-midi dans plusieurs villes des provinces andalouses de Cordoue et Jaen dans le sud du pays, et a mesuré l'Aemet, au premier jour de la troisième vague de chaleur de l'été en Espagne, quelques jours seulement après la précédente.

Le mesure de 47 degrés à Villarrobledo, initialement publiée sur le site de l'Aemet, a ensuite été qualifiée de "douteuse" par l'agence elle-même quelques heures plus tard sur Twitter, considérant qu'il fallait "attendre avant de la valider".

Des températures "anormalement hautes"

L'Espagne affronte ainsi sa troisième vague de chaleur de l'été, quelques jours seulement après la précédente, et avec "des températures très hautes, peu habituelles, et ce, alors même que nous sommes déjà dans la période la plus chaude de l'année", a expliqué l'Aemet.

Ces températures "anormalement hautes" se situent lundi "de 5 à 10°C au-dessus de la moyenne dans une bonne partie de l'intérieur de la péninsule et des Baléares". La situation s'accentuera mardi puisque dans certains endroits, le mercure pourrait être "entre 10 à 15°C" au-dessus des normales.

Objet de toutes les attentions: l'incendie sur l'île espagnole de La Palma, dans l'archipel Canaries au large du nord-ouest de l'Afrique, qui s'est déclaré samedi matin et a baissé en intensité dimanche à la faveur d'un repli des températures.

Toujours combattu par des centaines de pompiers, son évolution reste "favorable", a déclaré lundi en fin d'après-midi le ministère de la Défense. Les températures élevées pourraient toutefois compliquer la lutte des pompiers, appuyés par plusieurs avions et hélicoptères.

Au total, près de 3500 hectares ont brûlé, selon la dernière estimation de la protection civile, et 4000 personnes ont dû être évacuées, dont la plupart ont déjà pu rejoindre leur logement, selon les autorités. Le risque d'incendie demeure "très élevé" ou "extrême" dans la majeure partie du pays, a averti le ministère de l'Intérieur lundi.

A.G avec AFP