Climat: des centaines d'activistes arrêtés à l'aéroport d'Amsterdam Schiphol

Les militants écologistes s'étaient assis près des roues d'avions, afin de les empêcher de décoller, pour protester contre la pollution du trafic aérien.

Des centaines d'activistes pour le climat ont été arrêtés ce samedi à l'aéroport d'Amsterdam Schiphol après avoir franchi des clôtures et occupé une aire de stationnement pour jets privés.

Les manifestants, dont beaucoup portaient des combinaisons blanches et certains étaient à vélo, ont envahi le tarmac, avant de s'asseoir devant au moins 14 avions privés. Il y avait également un transporteur C-130 de l'Aviation royale canadienne sur ce tarmac.

"Absolument pas besoin" de jets privés et de vols courts

Entonnant des slogans comme "À bas les vols" ou "Schiphol pollueur de l'environnement", ces militants des ONG Greenpeace et Extinction Rebellion ont fait le tour du tarmac, sous les applaudissements de spectateurs de l'autre côté des clôtures.

"L'action d'aujourd'hui signifie que l'aéroport de Schiphol doit réduire ses émissions, il doit y avoir moins de vols", a commenté la porte-parole de Greenpeace Pays-Bas, Faiza Oulahsen.

"Nous commençons par les vols dont nous n'avons absolument pas besoin, comme ceux des jets privés et les vols courts".

Des centaines d'activistes arrêtés

Environ trois heures après le début de l'envahissement du tarmac, la police aux frontières néerlandaise a commencé à arrêter des militants, dont certains ont été traînés vers des bus après avoir résisté passivement.

"Nous prenons cela très au sérieux. Ces personnes sont dans un endroit où elles n'auraient pas dû se trouver", a déclaré son porte-parole, le major Robert van Kapel.

Pour Greenpeace, la police a été "beaucoup trop dure contre les militants à vélo" et au moins une personne a été heurtée à la tête.

L'action est intervenue à la veille de l'ouverture dimanche en Egypte de la COP27, sommet de l'ONU sur le climat. La pollution des avions, "c'est un sujet dont ils doivent parler", a déclaré Tessel Hofstede, porte-parole d'Extinction Rebellion.

S.R. avec AFP