Brexit: enfin un accord sur les conditions du divorce
C'est un accord qui était attendu. La Commission européenne, qui mène les négociations du Brexit au nom de l'UE à 27, a estimé ce vendredi que des "progrès suffisants" ont été atteints sur les conditions du divorce avec le Royaume-Uni, ouvrant la porte à l'ouverture de la deuxième phase de négociations sur la future relation.
Il revient désormais au Conseil européen, instance qui regroupe les dirigeants des États membres, de valider le constat de la Commission, est-il précisé dans un communiqué de l'exécutif européen.
"Si les 27 États membres acceptent notre évaluation, nous, la Commission européenne et notre négociateur en chef Michel Barnier, sommes prêts à entamer immédiatement les travaux de la deuxième phase des négociations", a précisé Jean-Claude Juncker.
Absence de frontière physique entre l'Irlande et l'Irlande du Nord
Les avancées exigées par l'UE ont été réalisées dans les trois dossiers jugés prioritaires: la gestion de la frontière entre l'Irlande et la province britannique d'Irlande du Nord, le règlement financier de la séparation et les droits des citoyens expatriés.
"Les citoyens de l'Union vivant au Royaume-Uni et les citoyens britanniques installés dans l'UE à 27 conserveront les mêmes droits une fois que le Royaume-Uni aura quitté l'UE", assure la Commission. Londres a aussi "pris des engagements importants pour éviter la mise en place d'une frontière physique" entre l'Irlande et la province britannique d'Irlande du Nord.
De son côté, la Première ministre britannique Theresa May a assuré que l'accord préliminaire trouvé entre la Commission européenne et la Grande Bretagne garantit l'absence de frontière physique entre l'Irlande et la province britannique d'Irlande du Nord.