BFMTV
Europe

Bernard Arnault demanderait à être naturalisé belge

Bernard Arnault, le PDG du groupe français de luxe LVMH qui est opposé au projet gouvernemental de taxation des "super-riches", a demandé la nationalité belge, selon le quotidien La Libre Belgique. /Photo d'archives/REUTERS/Gonzalo Fuentes

Bernard Arnault, le PDG du groupe français de luxe LVMH qui est opposé au projet gouvernemental de taxation des "super-riches", a demandé la nationalité belge, selon le quotidien La Libre Belgique. /Photo d'archives/REUTERS/Gonzalo Fuentes - -

PARIS (Reuters) - Bernard Arnault, le PDG du groupe français de luxe LVMH qui est opposé au projet gouvernemental de taxation des "super-riches", a...

PARIS (Reuters) - Bernard Arnault, le PDG du groupe français de luxe LVMH qui est opposé au projet gouvernemental de taxation des "super-riches", a demandé la nationalité belge, annonce samedi le quotidien La Libre Belgique sur son site internet.

La première fortune de France a rencontré mercredi dernier le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, auquel il a fait part de son opposition au projet de taxation à 75% de la part des revenus supérieure à un million d'euros par an.

Un porte-parole de LVMH, contacté par Reuters, s'est refusé à tout commentaire.

La Libre Belgique cite Georges Dallemagne, le président de la commission des naturalisations à la Chambre des représentants belges, qui confirme l'information et déclare au quotidien que le dossier sera traité comme tous les autres, notamment s'agissant de la vérification des "attaches véritables" que Bernard Arnault avec le pays.

Bernard Arnault, 63 ans, président du groupe Louis Vuitton Moët Hennessy (LVMH), dispose d'un domicile à Bruxelles, ajoute le journal belge. LVMH a domicilié un certain nombre de holdings financières en Belgique.

La Belgique est un refuge pour de nombreux exilés fiscaux français, qui y bénéficient de facilités.

François Hollande et Jean-Marc Ayrault ont réitéré vendredi leur volonté de mettre en oeuvre la promesse de taxation à 75% des revenus supérieurs à un million d'euros par an, mais les modalités d'application concrètes de cette mesure doivent être définies dans le cadre du budget 2013.

Yves Clarisse