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Confinement: la Belgique ferme ses frontières, ce qu'il faut savoir pour les frontaliers

Des policiers belges à la frontière franco-belge (PHOTO D'ILLUSTATION).

Des policiers belges à la frontière franco-belge (PHOTO D'ILLUSTATION). - KENZO TRIBOUILLARD / AFP

La Belgique compte ce dimanche plus de 3400 cas de personnes contaminées par le nouveau coronavirus.

Également touchée par la pandémie de Covid-19, la Belgique a annoncé le vendredi 20 mars la fermeture de ses frontières pour tout déplacement "non-essentiels". Pour beaucoup de frontaliers du Nord, habitués à traverser les quelques kilomètres qui séparent la France de la Belgique, il n'est désormais plus possible d'aller faire ses courses ou acheter des cigarettes en Belgique.

Une exception cependant: les trafics de fret sont toujours autorisés, à la condition de pouvoir présenter un justificatif aux forces de l'ordre placées en renfort sur les points de contrôle frontaliers.

 Quels motifs exceptionnels ?

Lors de son annonce, le ministre de l'Intérieur, Pieter De Crem, a évoqué les raisons acceptables pour effectuer une traversée de la frontière franco-belge, notamment pour les professionnels de la santé, les travailleurs frontaliers, et les ressortissants étrangers domiciliés en France ou en Belgique. Sont également concernées les personnes ayant une garde alternée, dont l’autre parent est domicilié en Belgique ou en France et les étrangers disposant d’un permis de séjour belge, français ou européen, rejoignant leur domicile, conjoints et enfants.

Ces mesures interviennent alors que la Belgique compte ce dimanche à midi 3401 cas, dont 409 dans la région de Bruxelles. Si ces règles de restriction, également destinées à empêcher les Français de venir se confiner dans leurs maisons secondaires en Belgique, ne sont pas respectées, les contrevenants risquent jusqu'à 4000 euros d'amende et trois mois d'emprisonnement. 

Domitille Lehman