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Attentats de Bruxelles: "J’ai enjambé les débris et croisé des morts pour sortir de l’aéroport"

Stéphane Koenig, rescapé de l'attentat à l’aéroport de Bruxelles le 22 mars 2016.

Stéphane Koenig, rescapé de l'attentat à l’aéroport de Bruxelles le 22 mars 2016. - BFMTV

Stéphane est un rescapé de l'attentat du mardi 22 mars à l’aéroport de Bruxelles. Après les deux explosions coup sur coup, il a réussi à s’extraire du terminal dévasté. L’homme décrit une scène d’apocalypse.

Il a survécu aux deux explosions de l’aéroport de Zaventem. Quelques heures après cet attentat, Stéphane Koenig a encore du mal à réaliser ce qu’il s’est passé. Véritable miraculé, il était dans le hall des départs au moment de l'attentat.

"Après la première explosion, il y a eu un mouvement de panique. Les gens ont commencé à crier et à courir partout. Mon premier réflexe a été de me coucher par terre. Quelques secondes plus tard, il y a eu la deuxième explosion à 15 mètres de moi. Là j’ai compris que c’était un attentat", raconte le rescapé.

A ce moment-là, une épaisse fumée envahit le terminal et la cohue s’intensifie. "Toutes les personnes étaient en panique (…) Le plafond s’est effondré, tout était détruit", se souvient Stéphane, comme le montrent ces images.

"J’ai enjambé les débris et j’ai croisé des morts", raconte le témoin. "Étonnamment, j’étais peut-être le seul à pouvoir sortir de l’aéroport", confie-t-il.

"J’aurais pu filmer des images plus hard"

Ces scènes d’effroi, Stéphane Koenig les a filmées avec son smartphone. Pour lui, ça a été un réflexe, non pas par "voyeurisme", mais plutôt pour "montrer à son épouse ce qui [lui] était arrivé", indique-t-il au micro de RTL Info. "Est-ce que j’aurais dû l’avoir (ce réflexe, Ndlr) ou pas? Peu importe, c’est fait, c’est fait. J’aurais pu filmer des images beaucoup plus 'hard' et ce n’était vraiment pas le but", assure le rescapé.

P. P.