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Attaque à Londres : où en sont les gardes à vue et l'enquête ?

Londres, ce vendredi

Londres, ce vendredi - NIKLAS HALLE'N / AFP

Trois jours après l'attaque terroriste qui a touché la capitale britannique, deux personnes sont en garde à vue. Les motivations de l'assaillant restent toujours à déterminer.

Deux personnes sont toujours en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur l'attentat, revendiqué par le groupe djihadiste Etat islamique, qui a fait quatre morts et au moins 50 blessés mercredi à Londres.

A ce jour, la police a au total arrêté 11 personnes - sept hommes et quatre femmes - "soupçonnées de préparer des actes terroristes" et âgées de 21 à 58 ans, à Birmingham, Manchester et Londres. Neuf de ces personnes ont depuis été remises en liberté, mais deux hommes sont toujours en garde à vue.

Le visage de l'assaillant diffusé

Vendredi, la police a également publié l'image en gros plan du visage de l'assaillant. Le cliché est accompagnée d'un appel invitant ceux qui le connaissaient à se rapprocher de la police.

Tué par la police dans la cour du Parlement de Westminster et identifié comme Khalid Masood, l'auteur de l'attaque la plus meurtrière au Royaume-Uni depuis 12 ans était un Britannique également connu sous les noms de Adrian Elms et Adrian Russell Ajao.

Khalid Masood a-t-il agi seul ou a-t-il été aidé ?

L'enquête se concentre sur les motivations du tueur et sur la préparation de l'attentat. "Nous cherchons à déterminer s'il a agi seul, inspiré par la propagande terroriste, ou s'il a été commandité et aidé", a déclaré le commandant de l'antiterrorisme à Scotland Yard, Mark Rowley.

Marié à une musulmane en 2004 et converti à l'islam, selon les médias britanniques, il aurait ensuite travaillé en Arabie Saoudite où il aurait enseigné l'anglais, avant de rentrer au Royaume-Uni en 2009. Ces informations n'ont pas été confirmées officiellement.

L'ambassade d'Arabie saoudite à Londres a déclaré vendredi dans un communiqué que Masood n'était pas connu des services de sécurité saoudiens et qu'il n'avait pas de casier judiciaire dans le royaume.

C.C. avec AFP