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Royaume-Uni

Un vol American Airlines obligé de faire demi-tour à cause d'une mystérieuse maladie

L'avion avait volé pendant 2h30 avant de revenir à son point de départ.

L'avion avait volé pendant 2h30 avant de revenir à son point de départ. - Scott Olson - AFP

L'"urgence médicale" a été décrétée dans un vol Londres-Los Angeles après que certains membres de l'équipage et des passagers ont été pris de malaise.

Panique à bord. Un vol de la compagnie américaine American Airlines reliant Londres à Los Angeles a été contraint de faire demi-tour après que plusieurs membres de l'équipage puis des passagers se sont sentis mal et ont été victimes de malaise, selon le blog Big Brother du Monde qui cite des médias anglo-saxons.

Deux heures et demi après le décollage du vol AA109 depuis la capitale britannique, et alors que l'appareil survole le sud de l'Islande, une première hôtesse de l'air s'effondre au milieu des rangées. Le début d'une longue série. Au total, sept personnels naviguant et "plusieurs passagers" ont été atteints de ce mal étrange.

"Urgence médicale"

"Une hôtesse s'est évanouie juste devant les toilettes de la classe affaires, raconte au DailyMail le Dr Persons, une chirurgien américain présent à bord de l'avion de l'American Airlines. Elle a été inconsciente pendant environ une minute." Puis, "tous se sont sentis malade", poursuit le médecin.

Rapidement, le commandant de bord décrète l'"urgence médicale" dans l'appareil. "Environ 2h30 après le décollage, alors que nous survolions Islande, il y a eu une annonce demandant s'il y avait des médecins, des infirmières ou d'autres professionnels de la santé pour venir en aide aux passagers souffrants", raconte de son côté Lee Gunn, un autre passager. 

Un mal mystérieux

Mais plutôt que d'atterrir à l'aéroport le plus proche en Islande, les pilotes décident de rebrousser chemin en direction de l'aéroport d'Heathrow à Londres. Une décision d'autant plus étonnante que la compagnie aérienne a reconnu que la majorité des membres de l'équipages étaient souffrants. 

Un fois revenus sur le sol britannique, les malades ont été pris en charge par des secouristes. Mais pour le moment, les services de santé londoniens n'ont pas pu déterminer les raisons de ce mal mystérieux qui a frappé le vol AA109.

Toutefois, le New York Times rappelle que la contamination par des émanations issues des moteurs "arrive sur tous les vols", mais est rarement détectée par les passagers.

J.C.