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Royaume-Uni

Theresa May investie Première ministre britannique

Theresa May a pris officiellement les commandes du 10 Downing Street ce mercredi, devenant ainsi la deuxième femme à occuper ce poste après Margaret Thatcher.

C'est désormais acté: David Cameron a tiré sa révérence après six années à la tête du Royaume-Uni. Theresa May, âgée de 59 ans, prend donc sa place au 10 Downing Street. Une passation de pouvoirs qui fait suite à la victoire du "Leave" il y a trois semaines, lors du référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l’UE.

Son prédécesseur a présenté sa démission à la reine d’Angleterre à Buckingham Palace en fin d’après-midi. Il lui a ensuite conseillé de permettre à Theresa May de former un nouveau gouvernement. La souveraine a ensuite accepté la démission du chef du gouvernement sortant et a reçu Theresa May pour lui confier la responsabilité de former le nouveau gouvernement, qui devra prendre en charge le Brexit.

Des défis de taille l'attendent

Connue pour son euroscepticisme, elle avait créé la surprise en annonçant son ralliement au camp du maintien dans l’Union Européenne durant la campagne du Brexit, même si elle s'est contentée du service minimum. Elle avait ainsi évité de s’afficher en première ligne aux côtés de David Cameron, ce qui lui a permis de se tenir à l’écart des guerres intestines du parti conservateur.

Lors de son investiture, Theresa May a salué son prédécesseur, "un grand Premier ministre moderne". Elle a ensuite promis de garantir la "justice sociale" et le maintien de l'unité du Royaume-Uni, et a promis "un rôle audacieux et positif" à l'avenir pour son pays.

"Nous allons faire du Royaume-Uni un pays qui travaille non pas pour quelques privilégiés, mais pour tout le monde. Ensemble, nous allons créer une meilleure Grande-Bretagne", a déclaré la Première ministre.

Des défis de taille attendent la nouvelle chef des Tories. Négocier la sortie de l'UE, soutenir l'économie en période d'incertitudes, mais surtout rassembler le parti conservateur et un pays, tous deux déchirés par le Brexit.

Marie-Caroline Meijer