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Royaume-Uni: la reine n'évoque pas la visite de Donald Trump dans son discours

La reine Elizabeth II et le prince Charles au Parlement britannique, le 21 juin 2017.

La reine Elizabeth II et le prince Charles au Parlement britannique, le 21 juin 2017. - Cart Court - AFP

Lors du discours écrit par le gouvernement mais lu par la souveraine ce mercredi, aucune mention n'a été faite d'une visite d'Etat du président américain Donald Trump, jetant le doute sur sa tenue, initialement prévue dans l'année.

Oubli volontaire ou non? Dans un discours lu ce mercredi devant le Parlement, présentant la loi de la Première ministre Theresa May pour sortir le Royaume-Uni de l'Union européenne, ainsi que les mesures législatives à venir, la reine Elizabeth II n'a fait aucune allusion à la future visite de Donald Trump sur le sol britannique. 

Une visite non fixée à l'agenda? 

Traditionnellement, ce discours de politique générale mentionne les visites d'Etat de dirigeants étrangers prévues pour les deux prochaines années à venir, explique le Guardian. Ainsi, la reine a évoqué la future visite du couple royal espagnol, fixée en juillet, mais pas celle du président américain, très contestée, et initialement prévue cet été.

Pour le Guardian, le fait que la venue de Donald Trump ne soit pas abordée peut être une manière de sous-entendre qu'aucune date précise pour sa visite n'a été fixée dans un futur proche. 

Une visite controversée

Controversée au sein de l'opinion publique britannique depuis son annonce par Theresa May, lorsqu'elle s'était rendue à la Maison Blanche en janvier et avait formulé l'invitation, la future visite de Donald Trump au Royaume-Uni est à nouveau pointée du doigt depuis les propos du président américain après les attentats de Londres. 

Le 4 juin, au lendemain des attaques perpétrées dans le coeur de Londres, sur le London Bridge et près du Borough Market, le républicain s'en était directement pris au maire de la capitale britannique, Sadiq Khan, ce qui avait choqué les Britanniques. 

Par ailleurs, l'invitation lancée par Theresa May sans avoir consulté Buckingham Palace au préalable, n'avait pas plu à la reine

Adrienne Sigel