BFMTV
Royaume-Uni

La mort d'un hamster déclenche une mutinerie dans la prison

L'auteur des faits n'a pas précisé si le petit rongeur vivait, ou non, avec lui dans la prison.

L'auteur des faits n'a pas précisé si le petit rongeur vivait, ou non, avec lui dans la prison. - Pixabay

L'épisode avait engendré près de 14.000 euros de dégâts dans l'établissement pénitentiaire.

Une mutinerie, survenue en avril 2015 dans une prison de l'est de l'Angleterre et qui a occasionné près de 14.000 euros de dégâts, aurait été déclenchée par la mort d'un hamster, signale The Leicester Mercury.

Ce jour-là, en fin d'après-midi, quatre détenus escaladent le filet anti-suicide, qui sépare deux étages de la prison de Stocken, près de Leicester. Ils emportent avec eux un matelas, des chaises, du tabac, de la nourriture et, plus étrange, un jeu de Monopoly - "ce qui montre qu'ils avaient prévu de passer un certain temps là-haut", note le procureur.

Munis d'un balai et de barreaux de chaises, ils détruisent les installations lumineuses, insultent le personnel et exhortent les 800 autres locataires des lieux à se joindre à la rébellion. Quatre heures plus tard, des officiers spécialement entraînés à gérer ce genre de situations sont finalement envoyés sur place pour rétablir l'ordre.

"Très peiné" par la mort de son hamster 

Lors de leur procès, qui se tient en ce moment devant la cour de Leicester, les auteurs des faits, âgés de 23 à 32 ans et incarcérés pour cambriolage, ont expliqué qu'ils étaient en colère car leurs cellules avaient été fouillées par l'administration pénitentiaire et que des photos personnelles avaient été abîmées.

Mais le plus jeune des compères a, lui, avancé une raison plus suprenante: il était "très peiné" par la mort, quelques jours plus tôt, de son hamster de compagnie. Il n'a pas été précisé si ce hamster vivait, ou non, avec lui dans la prison.

Les quatre prisonniers ont tous plaidé coupables et trois d'entre eux ont été condamnés à des peines de prison de 20 à 22 mois, qui s'ajouteront à leurs précédentes condamnations. 

Claire Rodineau