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Allemagne

Merkel rend hommage au lycée endeuillé par le crash de Germanwings

La Chancelière Allemande Angela Merkel

La Chancelière Allemande Angela Merkel - Roberto Pfeil - AFP

La chancelière allemande Angela Merkel a rendu hommage mardi au lycée de Haltern am See dans l'ouest du pays, dont seize élèves et deux enseignantes ont péri dans le crash de Germanwings mais qui a su surmonter ce drame en restant "une communauté".

"Peut-être Haltern est-il un exemple de comment, en dépit d'un événement terriblement triste, on peut rester une communauté", a déclaré Mme Merkel, vêtue de noir, aux élèves et enseignants du lycée Joseph-König, dont deux enseignantes et seize élèves ont péri dans le crash survenu le 24 mars dans les Alpes françaises, alors qu'ils revenaient d'un échange scolaire en Espagne.

"Quelle tristesse vous avez d'un côté, mais également combien d'amour et de compassion vous avez rassemblé pour surmonter cet événement effroyable", a-t-elle poursuivi. "Je vous souhaite de continuer à vivre comme une communauté malgré cette expérience horrible. La vie est imprévisible et nous devrions être reconnaissant pour chaque bonne chose et pour chaque jour où nous sommes en bonne santé", a encore ajouté Angela Merkel.

En juillet, les parents des élèves avaient décliné l'offre d'indemnisation avancée par Lufthansa, maison-mère de Germanwings, la jugeant "inappropriée" et trop peu élevée. Lufthansa avait annoncé le 30 juin qu'elle proposait 25.000 euros par victime aux ayants droit des Allemands décédés dans le crash. Le géant de l'aérien avait aussi indiqué vouloir verser 10.000 euros à chaque proche selon une liste comprenant parents, enfants et conjoints.

Outre ces sommes, Lufthansa avait débloqué après l'accident une première aide de 50.000 euros par passager pour aider les familles à faire face aux dépenses immédiates. Au total, 150 personnes, dont 72 Allemands et 50 Espagnols, ont péri dans l'accident. Selon les enquêteurs, l'appareil a été délibérément précipité au sol par son copilote allemand, Andreas Lubitz, qui souffrait de graves troubles psychologiques.

la rédaction avec AFP