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Allemagne: un mort et 3 blessés dans une attaque à l'université à Heidelberg, l'auteur s'est suicidé

Une personne est morte après une fusillade ce lundi. Pour l'heure, les motivations du tireur, un Allemand de 18 ans, ne sont pas connues mais il souffrirait d'une "maladie psychique de longue date".

Un Allemand de 18 ans a blessé quatre personnes avec une arme à feu lundi midi dans un amphithéâtre de la plus ancienne université d'Allemagne à Heidelberg (sud-ouest), avant de se suicider, selon des sources policières. L'une des victimes, une jeune femme, est morte des suites de ses blessures.

"L'auteur aurait tiré avec une arme longue pendant un cours donné dans un amphithéâtre de l'université de Neuenheimer Feld, blessant, en partie grièvement, quatre personnes", avait indiqué en premier la police de Mannheim dans un communiqué.

Le tireur "s'est ensuite suicidé", a précisé Stefan Wilhelm, porte-parole de la police de Mannheim. La police part du principe qu'il s'agissait d'un auteur unique et a donc estimé qu'il n'y avait "plus de situation de danger".

"Une maladie psychique de longue date"

Les enquêteurs ont retrouvé dans son sac à dos "plus d'une centaine de munitions" et l'auteur de la fusillade ne disposait pas d'un permis de port d'arme, selon Siegfried Kollmar, le président de la police locale, qui a souligné qu'il avait agi seul et qu'il n'était pas connu des services de police auparavant.

"Les armes (que le tireur portait avec lui, NDLR) ont été achetées à l'étranger", a-t-il précisé alors que les motivations de cet homme restent encore à déterminer. Toutefois les enquêteurs ont averti lors d'une conférence de presse que "de premiers indices" montraient qu'il souffrait "d'une maladie psychique de longue date".

Selon les enquêteurs, il a envoyé un message sur WhatsApp juste avant la fusillade affirmant : "les gens doivent être punis maintenant", exprimant également son voeu de funérailles en mer, a ajouté le chef de la police. À Berlin, le chancelier Olaf Scholz a exprimé sa "consternation" après la fusillade.

Jé. M. avec AFP