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54 services hospitaliers menacés de fermeture

Certains services hospitaliers sont menacés de fermeture en raison de leur manque de rentabilité

Certains services hospitaliers sont menacés de fermeture en raison de leur manque de rentabilité - -

Les services de chirurgie et de maternité dont l'activité est jugée trop faible pour garantir la sécurité de patients pourraient fermer très prochainement. Ils sont au nombre de 54, d'après le JDD.

Le gouvernement veut mettre un terme à l’activité des petits services hospitaliers de chirurgie. Raison invoquée : leur activité est jugée trop faible pour garantir la sécurité des patients et l’évolution des habitudes de ceux-ci. Le ministère affirme en effet que "les gens ne veulent plus se faire soigner dans les petits hôpitaux", et "les médecins ne veulent pas non plus y rester", ce qui oblige les directeurs d'établissement à recruter des médecins "mercenaires", dont les émoluments sont jugés trop élevés.
Des décrets gouvernementaux, dont la publication est prévue fin juillet début août, signeront donc la fermeture de petits services hospitaliers de chirurgie.

Seule chance laissée par le gouvernement de ne pas mettre la clé sous la porte : avoir totalisé une moyenne de 1500 séjours annuels entre 2007 et 2009. C’est à ce titre que le JDD livrait ce dimanche une liste de 54 services hospitaliers menacés. Etaient notamment cités les services de chirurgie de Paimpol (Côtes-d'Armor), Douarnenez (Finistère), Clermont (Oise), Péronne (Somme), Hazebrouck (Nord), Issoire, Ambert, Thiers, Riom (Puy-de-Dôme), Cavaillon (Vaucluse) ou encore Lannemezan (Hautes-Pyrénées).

Enfin, pour les services de chirurgie ayant opéré entre 1.050 et 1.500 personnes par an, le gouvernement accordera un délai de trois ans pour qu’ils améliorent leur activité ou s'associent avec un autre établissement, public ou privé, pour se maintenir.

« Ce n'est pas un décret couperet »

Jean Leonetti, président de la Fédération hospitalière de France (FHF) et vice-président du groupe UMP à l’Assemblée nationale, précisait l'information pour RMC ce lundi matin. Selon lui, ce décret, nécessaire, "donne du temps au dialogue", et est une preuve de modernité.

bourdinandco