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Eric Besson prône la sous-traitance pour Petroplus

Eric Besson, ici avec le directeur de Petroplus Philippe Billant, prône la recherche urgente de travaux de sous-traitance pour la raffinerie de Petit-Couronne afin que le site ne soit pas trop longtemps à l'arrêt. Le groupe suisse, empêtré dans une procéd

Eric Besson, ici avec le directeur de Petroplus Philippe Billant, prône la recherche urgente de travaux de sous-traitance pour la raffinerie de Petit-Couronne afin que le site ne soit pas trop longtemps à l'arrêt. Le groupe suisse, empêtré dans une procéd - -

PETIT-COURONNE, Seine-Maritime (Reuters) - Eric Besson a prôné lundi la recherche urgente de travaux de sous-traitance pour la raffinerie Petroplus...

PETIT-COURONNE, Seine-Maritime (Reuters) - Eric Besson a prôné lundi la recherche urgente de travaux de sous-traitance pour la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (Seine-Maritime) afin que le site ne soit pas trop longtemps à l'arrêt.

Le ministre de l'Industrie et de l'Energie, qui s'est rendu sur place pour afficher la détermination du gouvernement à trouver une solution, a souhaité que des "contrats de processing" (sous-traitance) interviennent parallèlement à la recherche d'un repreneur.

"Les contrats de processing, il faut que ce soit rapide, 15 jours, trois semaines, avec, parallèlement, des discussions pour la recherche d'un repreneur", a-t-il dit lors d'un point de presse.

Des discussions sont en cours avec une entreprise en vue d'un contrat de processing "qui regroupe l'intégralité de notre production, soit l'essence raffinée, le gasoil, les huiles et bitumes", a précisé le directeur de l'usine, Philippe Briant.

Le groupe suisse, incapable de faire face à des engagements financiers de 1,3 milliard d'euros, faute d'accord avec ses banques, a annoncé le déclenchement d'une procédure d'insolvabilité qui menace plus de 2.000 emplois en Europe.

Il a lancé par ailleurs un processus de vente de son site français de Petit-Couronne, qui emploie 550 personnes, et qui a été placé en redressement judiciaire après le dépôt de bilan de la maison mère.

Eric Besson a indiqué lundi qu'il y avait "plusieurs" industriels intéressés par la reprise du site, c'est à dire "au moins deux".

"Nous sommes en contact avec des pétroliers et nous exerçons sur ces pétroliers les pressions nécessaires pour qu'ils apportent leur contribution", a-t-il dit.

L'investisseur suisse Gary Klesch a déclaré vendredi que son groupe envisageait de reprendre la raffinerie de Petit-Couronne.

Durant l'assemblée générale des salariés qui a suivi la visite du ministre, le coordinateur européen de l'usine, Nicolas Vincent, a salué "la mobilisation des pouvoirs publics" sur ce dossier.

Le trésorier CGT du CE, Yvon Scornet, a rappelé les priorités de l'intersyndicale CGT/CFDT, CFE-CGC: "Travailler en processing et aller vers un repreneur".

Il a insisté sur la "responsabilité de Shell", l'ancien propriétaire de la raffinerie, "sur l'environnement et la dette sociale".

Marc Parrad, avec Gérard Bon, édité par Patrick Vignal