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Enquête sur la mort de 12 éléphants au Zimbabwe

Un éléphant dans le delta de l'Okavango, au nord du Botswana, le 28 septembre 2019

Un éléphant dans le delta de l'Okavango, au nord du Botswana, le 28 septembre 2019 - MONIRUL BHUIYAN © 2019 AFP

Selon le porte-parole de l'Autorité en charge des parcs nationaux, leur mort pourrait être liée à la présence d'une bactérie qui se serait développée après l'ingestion de plantes non comestibles.

Les autorités responsables de la faune au Zimbabwe ont ouvert une enquête sur la mort de 12 éléphants à proximité de la réserve de Hwange (ouest), la plus importante du pays, a indiqué ce dimanche un porte-parole. Il s'agit de jeunes adultes âgés de 5 à 6 ans et de jeunes d'environ 18 mois, selon la même source.

Onze carcasses ont d'abord été découvertes vendredi et une douzième samedi dans la forêt de Pandamasuwe, entre Hwange, près de la frontière avec le Botswana, et la ville de Victoria Falls, selon Tinashe Farawo, porte-parole de l'Autorité en charge des parcs nationaux.

La piste du braconnage exclue

"Nous avons exclu des pistes telles que le braconnage parce que les défenses sont intactes, ou l'empoisonnement au cyanure parce qu'aucun autre animal n'a été atteint, y compris les vautours", a-t-il précisé.

Les premières conclusions pointent vers la présence d'une bactérie parce que les éléphants "se trouvent dans une telle surpopulation que leur végétation de prédilection a disparu et ils finissent par manger n'importe quoi, y compris des plantes vénéneuses", a expliqué Tinashe Farawo.

Plus de 84.000 éléphants dans le pays

Le Zimbabwe abrite plus de 84.000 éléphants, pour une capacité estimée entre 45.000 et 50.000 individus. La réserve de Hwange en abrite entre 45.000 et 53.000 pour une capacité de 15.000, selon le porte-parole.

La mort mystérieuse cette année de plus de 300 éléphants au Botswana voisin, qui en compte 130.000 en liberté, soit la plus importante population au monde, a été attribuée à des toxines naturelles.

Par MH avec AFP