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Enfants de jihadistes en Syrie: pour le Défenseur des droits, la France doit faire cesser les "traitements inhumains"

Des enfants entourés des Forces armées kurdes à Baghouz, en Syrie, le 5 mars 2019.

Des enfants entourés des Forces armées kurdes à Baghouz, en Syrie, le 5 mars 2019. - BULENT KILIC / AFP

Il est également recommandé à l’État français d'adopter les mesures nécessaires afin de mettre fin à cette situation, conformément aux obligations internationales de la France.

Dans un communiqué publié ce mercredi à la mi-journée, le Défenseur des droits a appelé la France à faire cesser les "traitements inhumains" subis par les enfants de jihadistes en Syrie.

En préambule, il est indiqué que ce dernier était chargé, en vertu de l’article 4 de la loi organique du 29 mars 2011, de défendre l’intérêt supérieur et les droits de l’enfant consacrés par la loi.

La situation d'enfants français retenus dans le nord de la Syrie avec leur mère dans des camps sous contrôle des forces démocratiques syriennes (FDS) est ainsi abordé. Et pour l'autorité dirigée par Jacques Toubon, ne sont pas garantis la prise en considération de l’intérêt supérieur de l’enfant.

Obligations internationales de la France

De fait, il est ainsi recommandé à l’État français d'adopter les mesures nécessaires afin de mettre fin à cette situation, conformément aux obligations internationales de la France.

Sur notre antenne début mai, la ministre des Armées Florence Parly avait assuré que la France allait "très probablement" rapatrier d'autres enfants de jihadistes." 

"Nous faisons tout pour rapatrier les orphelins identifiés comme tel car lorsqu’il y a les parents, ils ont encore des droits sur leurs enfants. S’agissant d’enfants retenus dans des camps surveillés par les forces démocratiques syriennes, les kurdes décident de respecter ce droit", a-t-elle détaillé. 
Hugo Septier avec AFP