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Elections législatives plutôt calmes en Côte d'Ivoire

Comptage des voix dans un bureau de vote du quartier de Koumassi à Abidjan. Les premières élections législatives organisées depuis plus d'une décennie en Côte d'Ivoire se sont déroulées plutôt calmement dimanche. /Photo prise le 11 décembre 2011/REUTERS/T

Comptage des voix dans un bureau de vote du quartier de Koumassi à Abidjan. Les premières élections législatives organisées depuis plus d'une décennie en Côte d'Ivoire se sont déroulées plutôt calmement dimanche. /Photo prise le 11 décembre 2011/REUTERS/T - -

ABIDJAN (Reuters) - Les premières élections législatives organisées depuis plus d'une décennie en Côte d'Ivoire se sont déroulées plutôt calmement...

ABIDJAN (Reuters) - Les premières élections législatives organisées depuis plus d'une décennie en Côte d'Ivoire se sont déroulées plutôt calmement et devraient aboutir à une consolidation du pouvoir de la coalition conduite par le président Alassane Ouattara.

Responsables électoraux et observateurs ont signalé quelques incidents et selon les estimations la participation devrait être très inférieure au record de 70% enregistré lors de la présidentielle de 2010.

"Dans la plupart des bureaux de vote dans nos écoles, le taux de participation oscille entre 35% et 40%, pas plus", a déclaré Siriki Traoré, responsable d'un bureau de vote à Yopougon, un fief pro-Gbagbo d'Abidjan.

La participation lors des dernières législatives organisées en 2000 avait été d'environ 33%.

Plus de cinq millions d'électeurs étaient appelés aux urnes pour un scrutin qui apparaît comme essentiel vers un retour à la stabilité après une décennie de conflits et d'affrontements politiques.

"Globalement, les élections se sont déroulées dans le calme dans les bureaux de vote visités à Abidjan et dans l'intérieur du pays", a commenté Bert Koenders, représentant du secrétaire général de l'Onu pour la Côte d'Ivoire, dans un communiqué.

L'élection a été boycottée par le parti de l'ancien président Laurent Gbagbo qui comparaît devant la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye pour des accusations de crimes de guerre.

Loucoumane Coulibaly et Ange Aboa; Pierre Sérisier pour le service français