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Donald Trump prédit la faillite de deux grands journaux américains 

Le président américain Donald Trump

Le président américain Donald Trump - AFP/Archives

Sur Twitter, le président américain a prédit ce samedi la faillite dans sept ans de deux influents journaux américains, le Washington Post et le New York Times.

Selon le président américain Donald Trump, le Washington Post et le New York Times, deux journaux qu’il vilipende régulièrement pour leur couverture de sa politique, fermeront boutique dans sept ans. 

"Twitter se débarrasse des faux comptes à des rythmes records. Cela concernera-t-il le défaillant New York Times et la machine de propagande d'Amazon, le Washington Post, qui citent constamment des sources anonymes qui, à mon avis, n'existent pas? Ils feront tous les deux faillite dans sept ans", a-t-il indiqué sur Twitter samedi 7 juillet. 

Le président américain fait référence à la "chasse aux comptes suspects" lancée par Twitter qui, dans le cadre de sa lutte contre les activités malveillantes, a suspendu en deux mois plus de 70 millions de comptes suspectés de propager de fausses informations.

Une véritable obsession pour Jeff Bezos

Depuis 2013, le Washington Post appartient à Jeff Bezos, fondateur et dirigeant du groupe Amazon. Mais alors que le quotidien publie régulièrement des enquêtes sur les liens présumés entre Donald Trump et la Russie, le président américain a alimenté une "véritable obsession" pour Jeff Bezos, qu'il accuse notamment de frauder au fisc. 

Plus tôt dans la semaine, le locataire de la Maison-Blanche avait déjà critiqué le Washington Post pour ses publications citant des sources anonymes:

"Le Washington Post cite constamment des "sources anonymes" qui n'existent pas. Ils n'utilisent que rarement le nom de quelqu'un parce qu'il n'y a personne pour leur donner le genre de citation négative qu'ils cherchent. Ils sont une honte pour le journalisme mais encore une fois, comme beaucoup d'autres!"

Les relations entre Donald Trump et le New York Times sont tout aussi tendues. En février 2017, il avait même qualifié le quotidien, ainsi que les chaînes de télévision CNN, NBC, CBS et ABC d’"ennemis du peuple américain".

M.P