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Donald Trump estime que les médias ne "devraient pas pouvoir utiliser des sources anonymes"

Donald Trump lors de son discours devant le CPAC

Donald Trump lors de son discours devant le CPAC - ALEX WONG / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP

Donald Trump a pris la parole ce vendredi devant le Conservative Political Action Conference (CPAC), sommet annuel pour les conservateurs, à Oxon Hill (Maryland). Une nouvelle occasion pour le président américain de s'en prendre aux médias...et de voir ses liens avec la Russie brocardés.

Entre autres déclarations fracassantes, Donald Trump a profité de son discours devant le Conservative Political Action Conference (CPAC) (en français, "Conférence sur l'action politique conservatrice"), pour attaquer les médias. Durant les 13 premières minutes, précise le site de NBC, de son discours devant ce grand rassemblement conservateur annuel, tenu à Oxon Hill (Maryland), il a tempêté contre la presse. Plus particulièrement, il s'en est pris à une pratique journalistique en particulier: "Ils n'ont pas de source. Ils se content d'en inventer quand il n'y en a pas. Ils ne devrait pas pouvoir utiliser une source s'ils ne peuvent pas mettre un nom. Sortez les noms!"

Donald Trump ne s'applique pas ce principe à lui-même

Cette charge contre les sources anonymes succède à la rencontre de membres du personnel de la Maison blanche avec des reporters pour évoquer des conversations entre le chef de cabinet de la présidence, Reince Priebus, avec des agents du FBI pour évoquer des communications présumées de l'équipe de campagne de Donald Trump avec la Russie. 

A noter que, peu après, et donc lors de la même prise de parole, Donald Trump a une nouvelle fois martelé que "Paris n'était plus Paris", selon un de ses amis dont il a seulement laissé entendre qu'il s'appelait Jim et était quelqu'un de "très, très important". 

Des drapeaux russes dans la foule

Mais ce n'est pas pour cette contradiction que cet événement restera dans la mémoire mais peut-être pour une curieuse scène qui a émergé dans le public. En effet, dans l'assistance, plusieurs personnes ont agité de petits drapeaux floqués du nom de Trump. Jusqu'ici tout va bien, sauf que le drapeau strié de trois bandes horizontales, blanche, bleue et rouge était la bannière russe.

Un agent de l'organisation du meeting est bientôt passé dans les rangs pour reprendre ces étendards gênants. Selon un journaliste du site américain Politico, plusieurs assistants ont reçu ces drapeaux d'une personne qu'ils pensaient être un membre de l'intendance du meeting. Dans ce tweet, le reporter a donné la parole à l'un de ces porte-drapeaux, à l'évidence inconscient de la signification de son geste. Il a ainsi expliqué qu'il avait seulement vu "du rouge, du blanc et du bleu et n'avait pas fait le rapprochement avec la Russie."

R.V.