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Décès de Sidney Lumet, réalisateur de "Douze Hommes en colère"

Le cinéaste américain Sidney Lumet, réalisateur connu pour inciter ses interprètes à donner leur maximum dans des classiques comme "Douze Hommes en colère" ou "Un après-midi de chien", est décédé samedi à l'âge de 86 ans, indique le New York Times. /Photo

Le cinéaste américain Sidney Lumet, réalisateur connu pour inciter ses interprètes à donner leur maximum dans des classiques comme "Douze Hommes en colère" ou "Un après-midi de chien", est décédé samedi à l'âge de 86 ans, indique le New York Times. /Photo - -

WASHINGTON (Reuters) - Le cinéaste américain Sidney Lumet, réalisateur connu pour inciter ses interprètes à donner leur maximum dans des classiques...

WASHINGTON (Reuters) - Le cinéaste américain Sidney Lumet, réalisateur connu pour inciter ses interprètes à donner leur maximum dans des classiques comme "Douze Hommes en colère" ou "Un après-midi de chien", est décédé samedi à l'âge de 86 ans, rapporte le New York Times.

Sa belle-fille Leslie Gimbel a fait savoir que Lumet, qui souffrait d'un lymphome, était mort à son domicile de Manhattan, précise le journal.

Lumet a été l'un des principaux cinéastes de la seconde moitié du siècle dernier. A travers plus de 40 films, il a illustré de nombreux genres différents et tournait souvent à New York, sa ville natale.

En 2005, il avait reçu un Oscar d'honneur pour l'ensemble de son oeuvre.

Auparavant, il avait été retenu cinq fois pour des Oscars qui ne lui étaient pas revenus - comme réalisateur pour "Douze Hommes en colère" (1957), "Un après-midi de chien" (1975), "Network, main basse sur la TV" (1976) et "Le Verdict" (1982), et comme coscénariste pour "Le Prince de New York" (1981).

Ses films avaient été sélectionnés pour plus de 50 Oscars.

Lumet évitait le sentimentalisme et apportait un soin extrême à la construction de ses films, dont les thèmes sont souvent complexes.

Fils de comédien, le réalisateur de "Vu du pont" (1961) et de "La Colline des hommes perdus" (1965) avait débuté enfant au théâtre et devait acquérir une première notoriété au début des années 1950 en réalisant de nombreuses émissions de télévision avant d'entamer sa carrière cinématographique.

Il avait périodiquement renoué avec le théâtre en adaptant à l'écran des pièces de Tchekhov ("La Mouette", 1968), d'Eugene O'Neill ("Long Voyage vers la nuit", 1962) ou de Tennessee Williams ("L'Homme à la peau de serpent", 1959).

Will Dunham, Philippe Bas-Rabérin pour le service français