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Début des consultations gouvernement-opposition en Egypte

Le vice-président égyptien Omar Souleimane a entamé dimanche des consultations avec les représentants de l'opposition pour tenter de trouver une issue à la crise politique en Egypte. /Image enregistrée le 3 février 2011/Reuters/Télévision égyptienne

Le vice-président égyptien Omar Souleimane a entamé dimanche des consultations avec les représentants de l'opposition pour tenter de trouver une issue à la crise politique en Egypte. /Image enregistrée le 3 février 2011/Reuters/Télévision égyptienne - -

LE CAIRE (Reuters) - Le vice-président égyptien Omar Souleimane a entamé dimanche des consultations avec les représentants de l'opposition pour...

LE CAIRE (Reuters) - Le vice-président égyptien Omar Souleimane a entamé dimanche des consultations avec les représentants de l'opposition pour tenter de trouver une issue à la crise politique en Egypte.

Jusqu'ici hostiles au dialogue avec les autorités, les Frères musulmans, mouvement officiellement interdit mais toléré dans les faits et le plus structuré de l'opposition, ont accepté d'assister à ces consultations.

Sont également présents, entre autres personnalités des mondes politique et juridique, l'homme d'affaires Naguib Saouiris et un représentant de Mohamed ElBaradeï, ancien directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique et prix Nobel de la paix.

"Nous avons décidé de nous engager dans un cycle de dialogue pour évaluer le sérieux des autorités en ce qui concerne les revendications de la population et leur volonté d'y répondre", avait expliqué samedi un porte-parole des Frères musulmans interrogé par Reuters.

Certains au sein de l'opposition craignent que ce dialogue ne donne lieu à un compromis, proposé par le "Conseil des sages", qui verrait Moubarak se maintenir comme il en a l'intention jusqu'à la fin de son mandat, en septembre, et confier ses pouvoirs à Omar Souleimane pour lui permettre d'entamer la transition.

Les manifestants qui réclament depuis treize jours la démission immédiate du chef de l'Etat et occupent toujours la place Tahrir, dans le centre du Caire, se disent décidés à obtenir gain de cause.

Beaucoup d'Egyptiens souhaitent toutefois le retour au calme et les autorités font tout pour mettre en exergue les menaces que l'agitation fait planer, notamment sur l'économie nationale.

Les banques ont rouvert dans la matinée après une semaine de paralysie.

Bureau du Caire, Guy Kerivel pour le service français