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David Cameron défend sa bonne foi dans l'affaire des écoutes

David Cameron a défendu mercredi devant les parlementaires britanniques son comportement et celui de ses collaborateurs dans l'affaire des écoutes illégales pratiquées par le groupe de presse News Corp. Le Premier ministre a affirmé devant la Chambre des

David Cameron a défendu mercredi devant les parlementaires britanniques son comportement et celui de ses collaborateurs dans l'affaire des écoutes illégales pratiquées par le groupe de presse News Corp. Le Premier ministre a affirmé devant la Chambre des - -

David Cameron a défendu mercredi devant les parlementaires britanniques son comportement et celui de ses collaborateurs dans l'affaire des écoutes illégales pratiquées par le groupe de presse News Corp.

Le Premier ministre a affirmé devant la Chambre des communes qu'il n'aurait pas engagé l'ancien rédacteur en chef de News of the World s'il avait été au courant des écoutes illégales.

Andy Coulson a démissionné en 2007 de la rédaction en chef de News of the World après les premières révélations d'écoutes illégales de la famille royale. Quelques mois plus tard, il a été engagé par David Cameron comme directeur de la communication du Parti conservateur, alors dans l'opposition.

"Si j'avais tout su, et après tout ce qui a suivi, je ne lui aurais pas offert le poste et je pense qu'il ne l'aurait pas accepté", a dit le Premier ministre à la Chambre des communes.

Le chef du gouvernement conservateur s'exprimait à l'ouverture d'une séance extraordinaire pour débattre de ce scandale qui ébranle News Corp, la police britannique et jusqu'au Premier ministre lui-même.

David Cameron a assuré qu'il n'avait pas agi en contradiction avec le code de conduite gouvernemental édicté par le parlement et a défendu son entourage.

"Mes services ont désormais rendu publics la totalité des échanges de courriels entre mon chef de cabinet et John Yates (ndlr, ancien responsable de la cellule antiterroriste de Scotland Yard) qui montrent que mes collaborateurs sont absolument sans reproche", a déclaré David Cameron.

En septembre dernier, son chef de cabinet avait empêché la police de tenir David Cameron au courant des derniers développements du scandale.

Quelques jours plus tôt, un article du New York Times accusait Andy Coulson d'avoir été au courant des écoutes illégales de son journal. Devenu directeur de la communication de Downing Street, l'ancien journaliste a démissionné en janvier après l'ouverture d'une nouvelle enquête par la police britannique.

L'opposition travailliste a estimé que les explications de David Cameron étaient insuffisantes.

"C'était une erreur de jugement catastrophique", a lancé le chef de l'opposition Ed Miliband.

"Pourquoi est-ce qu'il (Cameron) ne s'excuse qu'à demi-mots au lieu de présenter vraiment ses excuses pour l'embauche de M. Coulson et pour l'avoir amené au coeur de Downing Street ?", a dit Miliband à la Chambre des communes.

Peter Griffiths, Jean-Stéphane Brosse et Clément Guillou pour le service français

REUTERS