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Daesh revendique l'attaque au couteau à Londres qui a fait deux morts

Deux personnes sont mortes à London Bridge dans une attaque au couteau revendiquée par Daesh.

Deux personnes sont mortes à London Bridge dans une attaque au couteau revendiquée par Daesh. - Niklas Halle'n - AFP

Vendredi, un ancien détenu, condamné en 2012 pour des faits de terrorisme, a tué deux personnes à coups de couteau dans la capitale britannique. Ce samedi, Daesh a revendiqué cet attentat.

L'organisation terroriste Daesh a revendiqué ce samedi par le biais de son agence de propagande Amaq l'attaque au couteau qui a fait deux morts vendredi, dans le centre de la capitale britannique.

"L'auteur de l'attaque menée hier à Londres fait partie des combattants de Daesh" et il l'a commise "en réponse aux appels à cibler les habitants des pays de la coalition internationale" anti-Daesh, a indiqué Amaq dans un communiqué publié sur une chaîne du groupe sur Telegram. 

Vendredi, l'assaillant âgé de 28 ans, armé d'un couteau, a fondu sur des quidam à l'intérieur du Fishmongers' Hall, un bâtiment à l'extrémité nord du London Bridge où se tenait une conférence sur la réhabilitation des prisonniers. Il a tué une femme et un homme et a blessé trois autres personnes. Il a été abattu par la police londonienne à l'issue de l'attaque.

Repenser le système des libérations anticipées

Le jeune homme était bien connu des autorités depuis une condamnation en 2012 pour des infractions terroristes. Il avait été remis en liberté conditionnelle en décembre 2018, a fait savoir la police londonienne, laissant place à une vaste polémique. Le Premier ministre britannique Boris Johnson s'est d'ailleurs engagé ce samedi à revoir le système des libérations anticipées.

"Il ne fait aucun sens pour notre société de libérer de manière anticipée des personnes qui ont été condamnées pour des infractions terroristes, des crimes violents", a-t-il déclaré après s'être rendu sur les lieux de l'attaque.

"Quand des gens sont condamnés à un certain nombre d'années en prison, ils devraient purger chaque année de cette condamnation", a poursuivi Boris Johnson. 

Ambre Lepoivre avec AFP