César, un rapatrié angoissé

Suite aux affrontements entre l'armée et les rebelles tchadiens à N'Djamena, des centaines de français ont été rapatriés ce weekend. L'un d'eux, toujours sous le choc, témoigne.

Lundi 4 février, après 2 jours d’affrontements entre l’armée et les rebelles, le calme est revenu sur la capitale tchadienne. Mais les civils continuent de fuir N’Djamena. Et notamment les étrangers : 363 personnes, dont 205 français ont été encore rapatriés ce matin à Paris.

« Il est normal que ce soit la France qui se charge de tout le monde », a déclaré Bernard Kouchner, qui était la nuit dernière à Roissy pour accueillir les premiers rapatriés. Parmi ces derniers, César était allé rendre visite à de la famille à N’Djamena. L’évacuation de la capitale tchadienne était angoissante pour lui : « c’était le danger », explique-t-il, encore ému. (voir extrait sonore ci-contre)

La rédaction, avec Henry Darrasse