BFMTV
International

Brexit: une brasserie anglaise propose des pintes de bière "in" et "out"

L'édition 2016 du festival de la bière et du cidre à Manchester (photo d'illustration)

L'édition 2016 du festival de la bière et du cidre à Manchester (photo d'illustration) - Oli Scarff - AFP

Une brasserie du nord de l'Angleterre a eu une idée originale pour faire débattre ses clients autour du Brexit. Elle propose trois différentes sortes de bières: "in", "out", et "je ne sais pas", à l'image du référendum qui se tiendra le 23 juin.

Je vous sers une pinte de "in", de "out" ou de "je ne sais pas"? Une brasserie du nord de l'Angleterre propose trois nouvelles variantes de bière, à déguster selon sa préférence pour ou contre la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.

Tenue par un couple anglo-néerlandais de Leeds, dans le nord du pays, la "Little Valley Brewery" a brassé 5 600 litres de trois "pale ales" différents, portant le nom de "in", "out" et "IDK" (pour "I don't know", je ne sais pas).

"Nos bières vont aider à alimenter le débat"

Les amateurs de bière sont invités à faire leur choix selon leur intention de vote lors du référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'UE qui se tiendra le 23 juin et ensuite à engager le dialogue avec le voisin.

"Nous savons que tout le monde pense être un expert politique au pub. Nos bières vont aider à alimenter le débat", annonce Sue Cooper, copropriétaire pro-UE de la brasserie.

La "In" est "influencée par l'esprit continental"

La variante prônant le maintien dans l'UE tiendrait la corde. "Cela fait parler tout le monde, c'est certain", a commenté une serveuse du pub. Les trois bières ont chacune leur caractère. La "in" est "fruitée, houblonnée et très influencée par l'esprit continental", explique Sue Cooper. La "out" est "une ale légère avec un zeste prononcé d'euroscepticisme et un arrière-goût sec et amer". Quant à la "IDK", elle a un goût "moelleux de malt avec un arrondi qui amène à réfléchir".

La brasserie a prévu de publier le résultat de ses ventes juste avant le référendum. En attendant, elle a reçu la semaine dernière la visite du vice-président du parti travailliste, favorable à un maintien dans l'union.

"La "in" est d'une qualité exceptionnelle et doit être consommée par autant de personnes que possible", a-t-il plaidé.
C.H.A. avec AFP