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Belgique: une "partie fine"dans un commissariat en pleine alerte terroriste?

Des militaires patrouillent à Bruxelles, en alerte terroriste maximale, le 23 novembre dernier. (Photo d'illustration)

Des militaires patrouillent à Bruxelles, en alerte terroriste maximale, le 23 novembre dernier. (Photo d'illustration) - AFP

En pleine alerte terroriste de niveau quatre, deux policières et huit militaires auraient été surpris en pleins ébats nocturnes dans un commissariat de la banlieue de Bruxelles. Une enquête interne a été ouverte.

En pleine alerte terroriste de niveau 4 en Belgique, huit militaires et deux policières se seraient livrés à une "partie fine" nocturne dans un commissariat. Les faits se seraient produits il y a un mois au commissariat de Ganshoren, dans la banlieue de Bruxelles.

Lors du passage au niveau 4 de l'alerte terroriste en Belgique, après les attentats du 13 novembre à Paris, un étage entier du commissariat de Ganshoren avait été spécialement aménagé en dortoir pour les militaires. Pendant quinze jours, les Chasseurs ardennais rentraient ainsi dormir au commissariat, une fois leur service terminé.

Surpris par un officier de police judiciaire? 

Un soir, deux policières du commissariat et huit militaires auraient été surpris en pleins ébats par un officier de police judiciaire, raconte La Dernière Heure mardi. Contacté par le journal, le chef de corps de la zone Ouest n'a pas confirmé l'information, mais il a ouvert dans la foulée une enquête interne et procédé à une première audition.

"Les militaires ont effectivement dormi dans ce commissariat pendant deux semaines", a confirmé mercredi le porte-parole de l'administration Johan Beerckmans à La Libre Belgique, précisant qu'une "petite fête pour remercier les policiers de la zone" avait été organisée par les militaires avant leur départ, sans donner plus de précisions.

"Aucune plainte signalée"

Une enquête a également été ouverte au sein de l'unité des Chasseurs ardennais pour faire toute la lumière sur cette histoire.

"Ce n’est pas une enquête disciplinaire", a précisé Olivier Séverin, porte-parole de la Défense, interrogé par La Libre. "On cherche plutôt, pour l’instant, à en savoir plus sur ce qui s’est réellement passé. Si les faits ont effectivement eu lieu, il faudra déterminer si toutes les personnes étaient consentantes. Jusqu’ici, aucune plainte ne nous a été signalée. En dehors de leurs heures de service, les militaires sont libres de faire ce qu’ils veulent à partir du moment où c’est dans un endroit privé".

De nouveaux témoins devraient être auditionnés dans les prochains jours.

C. P.