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Attentat contre une mosquée au Pakistan, près de 70 morts

Préparatifs à l'enterrement des victimes de l'attentat suicide contre la mosquée Waali, à Darra Adam Khel, dans le nord-ouest du Pakistan. L'attaque a fait au moins 66 morts parmi les fidèles qui venaient de participer aux prières du vendredi. /Photo pris

Préparatifs à l'enterrement des victimes de l'attentat suicide contre la mosquée Waali, à Darra Adam Khel, dans le nord-ouest du Pakistan. L'attaque a fait au moins 66 morts parmi les fidèles qui venaient de participer aux prières du vendredi. /Photo pris - -

par Azaz Mohmand PESHAWAR, Pakistan (Reuters) - Un attentat suicide a détruit une mosquée des faubourgs de Peshawar, dans le nord-ouest du Pakistan,...

par Azaz Mohmand

PESHAWAR, Pakistan (Reuters) - Un attentat suicide a détruit une mosquée des faubourgs de Peshawar, dans le nord-ouest du Pakistan, faisant au moins 66 morts parmi les fidèles qui venaient de participer aux prières du vendredi, rapportent les autorités locales.

L'attentat, dont le bilan est le plus lourd dans le pays depuis septembre, s'est produit à Darra Adam Khel.

"La mosquée s'est effondrée", a déclaré Shahid Ullah, haut responsable de la province de Khyber-Pakhtunkhwa, dont Peshawar est le chef-lieu.

Les autorités recensent en outre quelque 80 blessés, dont certains dans un état grave. "Le bilan est à présent de 66 morts. Il pourrait progresser encore car de nombreux blessés sont dans un état critique", a ajouté Shahid Ullah.

Deux enfants ont perdu la vie dans l'explosion, ont précisé des responsables d'un hôpital de Peshawar, devant lequel se pressaient des blessés aux vêtements ensanglantés.

Quelque 300 fidèles sortaient de la mosquée Waali quand le kamikaze, qui se tenait dans la grande salle du lieu de culte, a activé sa charge. Des gardiens de faction à l'entrée de la mosquée ont tenté en vain de s'interposer, a précisé Shahid Ullah.

"Je venais juste de finir mes prières lorsqu'il y a eu une grande explosion. C'était vraiment terrifiant. Je ne sais pas ce qui s'est passé ensuite, j'ai été projeté au sol", a témoigné Mohib Ullah, un jeune homme de 15 ans.

L'attentat est sans précédent depuis l'attaque menée par un kamikaze le 3 septembre contre une procession chiite à Quetta, dans le sud-ouest du pays. L'attaque avait fait 54 morts.

Des habitants du quartier ont évoqué l'hypothèse d'une rivalité entre groupes d'activistes rivaux.

Avec Zeeshan Haider, Henri-Pierre André pour le service français, édité par Gilles Trequesser