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Thaïlande

Attentat de Bangkok: un suspect arrêté en Thaïlande

L'attentat de Bangkok, en Thaïlande, avait fait 20 morts.

L'attentat de Bangkok, en Thaïlande, avait fait 20 morts. - AFP

La police thaïlandaise a arrêté un homme dans le cadre de l'enquête sur l'attentat dans un sanctuaire hindouiste de Bangkok. Des "matériaux de fabrication d'une bombe" et "des dizaines de passeports" ont été retrouvés à son domicile, a annoncé le chef adjoint de la police nationale samedi.

La police thaïlandaise a annoncé samedi l'arrestation d'un suspect dans l'enquête sur l'attentat de Bangkok, en possession de matériaux de fabrication d'une bombe.

"Nous avons trouvé des matériaux de fabrication d'une bombe" à son domicile à Bangkok et "je suis confiant dans le fait qu'il est probablement impliqué dans l'attentat" meurtrier réalisé il y a douze jours dans la capitale, a déclaré le général Chaktip Chaijinda, chef adjoint de la police nationale. "Nous avons trouvé des dizaines de passeports dans sa chambre", a-t-il ajouté.

La police a diffusé une photo de l'homme lors de son arrestation dans son appartement, avec les objets saisis placés sous scellés et disposés sur le tapis à ses pieds.

L'homme au portrait robot?

"Nous ne pouvons pas encore dire s'il s'agit de l'homme du portrait robot", établi à partir d'images de vidéo surveillance, d'un homme soupçonné d'avoir posé la bombe, a précisé le général Chaktip.

C'est la première arrestation, douze jours après l'explosion dans ce sanctuaire hindouiste situé en plein centre de Bangkok, qui a coûté la vie à 20 personnes. Jusqu'ici, plusieurs personnes avaient été interrogées, dont trois Ouïghours, minorité musulmane réprimée en Chine.

A cause de l'expulsion vers la Chine d'une centaine de membres de cette minorité par Bangkok en juillet, la piste d'une vengeance ouïghoure avait été avancée, en raison du lieu de l'attentat, un sanctuaire très fréquenté par les touristes chinois. Mais aucun élément n'est venu étayer cette piste pour l'heure, pas plus que les autres multiples théories.

La rédaction avec AFP