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Russie

Ukraine: un cessez-le-feu en discussion entre Poutine et Porochenko

Les deux présidents Petro Poroshenko et Vladimir Poutine lors des commémorations du Débarquement, en France, le 6 juin dernier.

Les deux présidents Petro Poroshenko et Vladimir Poutine lors des commémorations du Débarquement, en France, le 6 juin dernier. - -

Les deux présidents Poutine et Porochenko ont évoqué la possibilité d'un cessez-le-feu entre leurs deux pays. Ils ont notamment réagi à la mort de deux journalistes russes. Mais rien n'est encore fait.

Le président russe Vladimir Poutine et son homologue ukrainien Petro Porochenko discutent d'un éventuel cessez-le-feu après la mort de deux journalistes russes tués lors du conflit opposant l'armée ukrainienne aux milices prorusses dans l'est du pays, a annoncé mardi dans la soirée le Kremlin.

"La conclusion d'un possible cessez-le-feu dans la zone des opérations militaires dans le sud-est de l'Ukraine a été évoquée", a révélé le Kremlin à l'issue des pourparlers durant lesquels Vladimir Poutine a exprimé son inquiétude après la mort de deux journalistes de la télévision russe.

Cinq journalistes morts en Ukraine depuis le début de l'année

Le président russe a souligné l'importance d'assurer la sécurité des reporters en Ukraine, tandis que Petro Porochenko a promis qu'une enquête serait menée sur les circonstances de la mort des journalistes russes, a déclaré le Kremlin.

Plus tôt mardi, Igor Korneliouk, un journaliste du groupe de télévision publique russe VGTRK, a été tué près de Lougansk (est de l'Ukraine) par des tirs de mortiers des forces ukrainiennes.

La chaîne russe VGTRK avait par la suite confirmé la mort d'un autre de ses employés, Anton Voloshin, un preneur de son qui avait été porté disparu et dont le corps a été retrouvé par des rebelles ukrainiens sur une zone d'opération militaire.

Les corps des deux journalistes seront rapatriés mercredi. Selon Reporters sans frontières, leur mort porte à cinq le nombre de journalistes tués depuis le début de l'année en Ukraine.

A. K. avec AFP