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Russie

Russie: attentat dans la gare de Volgograd, au moins 17 morts

Les abords de la gare centrale de Volgograd, ce dimanche matin après l'explosion.

Les abords de la gare centrale de Volgograd, ce dimanche matin après l'explosion. - -

Plusieurs dizaines de blessés sont à dénombrer. Selon les premiers éléments, une kamikaze se serait faite exploser dans l'entrée de la gare centrale.

Au moins 17 personnes ont été tuées dimanche et 40 autres blessées dans un attentat provoqué par une kamikaze dans une gare de la ville de Volgograd, ont indiqué dimanche matin des médias russes.

L'explosion s'est produite à l'intérieur de la gare vers 12h45 locales (9h45 françaises), a précisé à l'agence russe Itar-Tass une porte-parole du ministère régional de l'Intérieur. Selon Itar-Tass, l'explosion s'est déclarée près des détecteurs en métal placés à l'entrée de la gare principale de la ville.

Des images de la télévision publique russe montrent des fenêtres soufflées aux deux premiers étages du bâtiment de brique gris, et de nombreuses ambulances devant l'entrée principale de la gare.

La sécurité des JO en question

Volgograd (l'ex-Stalingrad) est proche de la région instable du Caucase russe. En octobre dernier, dans cette même ville, une kamikaze originaire du Daguestan avait tué six personnes en se faisant exploser dans un autobus rempli d'étudiants. Un attentat qui avait soulevé des craintes quant à la sécurité aux Jeux Olympiques d'hiver de Sotchi, qui doivent se tenir en février.

La rebellion islamiste cherche à instaurer un Etat islamiste dans le Caucase du nord, et son chef, Dokou Oumarov, avait appelé en juillet dans une vidéo à des attaques contre les JO de Sotchi, pour empêcher "par tous les moyens" la tenue de cet événement.

La station balnéaire de Sotchi, située entre les bords de la mer Noire et les montagnes du Caucase, à 690 kilomètres au sud-ouest de Volgograd, se trouve à proximité des violences qui secouent les régions caucasiennes du Daguestan et de la Tchétchénie.

L'Otan condamne

"Je condamne fermement l'attentat terroriste", a écrit le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen dans un communiqué. "Il ne peut y avoir aucune justification à de tels attentats barbares", a-t-il ajouté.

"L'Otan et la Russie se tiennent côte à côte dans le combat contre le terrorisme, notamment en travaillant ensemble sur les technologies destinées à éviter les attaques contre les transports publics", a poursuivi Rasmussen.

M. T. avec AFP