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Russie

La sonde lunaire russe envoie ses premières données, avant de rejoindre la Lune

Décollage de la fusée russe Soyouz, qui emporte la sonde Luna-25 afin que celle-ci se pose sur la Lune, le 11 août 2023

Décollage de la fusée russe Soyouz, qui emporte la sonde Luna-25 afin que celle-ci se pose sur la Lune, le 11 août 2023 - Handout / Russian Space Agency Roscosmos / AFP

La Russie souhaite devenir le premier pays à effectuer un atterrissage en douceur sur le pôle sud de la Lune, une région qui contiendrait de l'eau sous forme de glace.

La Russie a démarré ce dimanche les instruments scientifiques à bord de son atterrisseur lunaire et les scientifiques ont commencé à traiter ses premières données, alors qu'il est en chemin pour la Lune, rapporte Reuters.

"Luna-25 poursuit son vol vers le satellite naturel de la Terre - tous les systèmes de la station automatique fonctionnent correctement, la communication avec elle est stable, le bilan énergétique est positif", a affirmé dans un communiqué l'agence spatiale Roscosmos.

"Les premières mesures du vol vers la Lune ont été obtenues et l'équipe scientifique du projet a commencé à les traiter", a poursuivi l'agence.

La course à l'espace relancée

La mission russe Luna-25 est notamment en compétition contre l'Inde, qui a lancé son atterrisseur lunaire Chandrayaan-3 le mois dernier, pour réaliser un atterrissage en douceur sur le pôle sud de la Lune, où les scientifiques ont détecté ces dernières années des traces d'eau sous forme de glace dans les cratères ombragés de la région.

Une fusée Soyouz transportant le vaisseau Luna-25 a décollé du cosmodrome de Vostochny, dans l'Extrême-Orient russe, ce vendredi, et a quitté l'orbite terrestre une heure plus tard. Il devrait se poser sur la Lune le 21 août.

Avec cette mission, la Russie tente de garder une place dans la course à l'espace: il s'agit de la première sonde envoyée vers la Lune depuis 1976. En parallèle, les États-Unis et l'Union européenne développent depuis plusieurs années le programme Artémis, qui vise à ce que des astronautes foulent à nouveau la Lune en 2025, au plus tôt.

Salomé Robles