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Pakistan

Un Pakistanais raconte sur Twitter sa captivité chez les talibans

Sur Twitter, un Pakistanais raconte sa captivité chez les talibans - Image d'illustration - Vendredi 1 avril 2016

Sur Twitter, un Pakistanais raconte sa captivité chez les talibans - Image d'illustration - Vendredi 1 avril 2016 - AFP

Après d'émouvantes retrouvailles avec son épouse, Shahbaz Taseer raconte sur Twitter sur un ton léger et anecdotique, sa longue captivité chez les Talibans.

Un Pakistanais libéré en mars après cinq ans de captivité aux mains de talibans a captivé les internautes cette semaine en faisant sur Twitter un récit partiel de son épreuve et de ses retrouvailles avec son épouse.

Via le hashtag #AskST, des milliers d'internautes pakistanais ont pu poser leurs questions à Shahbaz Taseer et son épouse Maheen, qui y ont répondu sur un ton souvent léger et émouvant, mais ne levant qu'un coin du voile sur les conditions de sa captivité et de sa libération.

Aujourd'hui jeune trentenaire, Shahbaz Taseer avait été kidnappé dans la ville de Lahore en août 2011, quelques mois après l'assassinat de son père Salman Taseer, le gouverneur libéral de la province du Pendjab.

Libéré début mars, il a décliné toutes les demandes d'interview, préférant se tourner vers le site de micro-blogging Twitter, dont son père était également un usager prolifique.

"Je t'avais dit que j'allais revenir"

Interrogé par un internaute sur les premiers mots qu'il a adressés à son épouse lors de leurs retrouvailles, il a répondu: "Je t'avais dit que j'allais revenir".

Les internautes pakistanais ont accueilli avec enthousiasme cet intermède après une semaine marquée par une actualité dramatique au Pakistan, en premier lieu l'attentat antichrétien de Pâques (74 morts), à Lahore dimanche dernier.

Shahbaz Taseer a été retrouvé seul près de la capitale du Baloutchistan, Quetta, après être passé entre les mains de plusieurs groupes, notamment dans les zones tribales du Nord-Ouest, selon des sources proches des insurgés. Sa libération est intervenue juste une semaine après la pendaison de l'assassin de son père, l'islamiste Mumtaz Qadri.

A.-F. L. avec AFP