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Corée du Nord

Kim Jong Un supervise des tirs d'artillerie pendant la visite d'Antony Blinken à Séoul

Le dirigeant nord-coréen continue de montrer les muscles alors que le secrétaire d'État américain est en visite en Corée du Sud.

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a supervisé une série d'exercices de tir par des unités d'artillerie dans l'ouest du pays, a indiqué ce mardi 19 mars l'agence de presse gouvernementale KCNA. Une annonce qui intervient dans un contexte de tensions avec Séoul et Washington.

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken est en visite en Corée du Sud et les deux pays viennent d'achever l'un de leurs principaux exercices militaires conjoints.

La Corée du Nord a procédé lundi au lancement de plusieurs missiles balistiques, qui ont parcouru quelque 300 kilomètres avant de s'abîmer dans la mer de l'Est, également connue sous le nom de mer du Japon. Les exercices d'artillerie, annoncés mardi, incluent "des lance-roquettes multiples de très grande taille", selon KCNA.

Quand l'ordre a été donné, les soldats ont "simultanément tiré le canon d'anéantissement", précise l'agence.

Les exercices comportaient également une simulation d'"explosion aérienne d'un obus" d'un lance-roquettes multiple super-large, ajoute-t-elle.

"Sommet pour la démocratie" jusqu'à mercredi

Antony Blinken est arrivé dimanche en Corée du Sud pour participer au troisième "Sommet pour la démocratie", une initiative du président des États-Unis Joe Biden, et que Séoul accueille de lundi à mercredi. Y sont présents des responsables du gouvernement, des ONG ainsi que des membres de la société civile.

Le secrétaire d'État américain a aussi rencontré son homologue sud-coréen Cho Tae-yul et discuté d'un renforcement de l'alliance entre Washington et Séoul, dans le cadre d'une politique de "dissuasion étendue" face au Nord.

Jeudi, Séoul et Washington ont mis fin à leurs exercices annuels à grande échelle "Bouclier de la liberté", comprenant l'interception de missiles et des assauts aériens. Le nombre de troupes y participant a été doublé par rapport à 2023.

Pyongyang a averti début mars que les États-Unis et la Corée du Sud paieraient un "prix élevé" pour ces manoeuvres avant d'annoncer que Kim Jong Un avait supervisé un exercice d'artillerie à grande échelle comprenant, selon lui, des unités frontalières "qui ont mis la capitale de l'ennemi à leur portée".

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A.G avec AFP