Des "rumeurs" de chirurgie plastique pour Kim Jong-Un démenties en Chine

Des informations selon lesquelles le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un aurait subi pas moins de six opérations de chirurgie esthétique afin de ressembler à son grand-père Kim Il-Sung sont des rumeurs "infondées", a affirmé l'agence Chine nouvelle.

"Ces derniers jours, une information selon laquelle Kim a eu plusieurs fois recours à la chirurgie esthétique a suscité l'intérêt de beaucoup de gens", a souligné l'agence de presse officielle chinoise.

"Nous avons découvert que ces informations avaient toutes pour origine un sujet diffusé par Shenzhen TV", a poursuivi Chine nouvelle. Selon cette chaîne de télévision chinoise, Kim "a subi six opérations de chirurgie esthétique pour ressembler à son grand-père, le fondateur de la République populaire démocratique de Corée".

L'agence de presse d'Etat a alors contacté plusieurs de ses correspondants à Pyongyang qui ont permis d'établir que ces "rumeurs" étaient "infondées".

L'un d'entre eux, Du Baiyu, a affirmé que la façon de se coiffer et de se vêtir de Kim Jong-Un "n'avait pas changé depuis longtemps".

"En outre, il ressemble non seulement à son grand-père, mais aussi à son père Kim Jong-Il", a ajouté Du Baiyu.

Depuis son arrivée au pouvoir, beaucoup de commentaires ont circulé sur les similitudes entre Kim Il-Sung (1912-1994) et Kim Jong-Un, troisième de la dynastie communiste nord-coréenne après avoir succédé à son père Kim Jong-Il (1941-2011), lui-même héritier de son père.

Les observateurs ont notamment relevé que Kim Jong-Un était le portrait ressemblant de son grand-père lorsqu'il avait son âge, avec une même corpulence, une même coupe de cheveux, un même costume sombre de style Mao.

Selon des experts, cette ressemblance soigneusement entretenue vise à rassurer la population et à affermir l'autorité du jeune leader.

En novembre dernier le Quotidien du Peuple, organe officiel du Parti communiste chinois (PCC), avait publié sur son site internet un article vantant le charme physique de Kim Jong-Un, après avoir pris pour argent comptant une information du journal satirique américain The Onion.