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Après l'hébergement, Airbnb veut proposer les services des agences de voyage

La plateforme d'hébergement chez l'habitant Airbnb (image d'illustration).

La plateforme d'hébergement chez l'habitant Airbnb (image d'illustration). - John MacDougall - AFP

La plateforme en ligne américaine Airbnb ne veut plus se contenter de concurrencer les hôtels. Elle ambitionne désormais d'étendre son influence à toutes les activités de ses utilisateurs durant leur voyage, avec de nouvelles fonctionnalités.

"La vision ultime d'Airbnb est de répondre aux besoins (des utilisateurs) pour tous les aspects d'un voyage", indique la startup dans un communiqué. Aussi Airbnb veut maintenant proposer des services dignes des agences de voyage. 

"Après avoir transformé l'endroit où les gens résident quand ils voyagent", Airbnb dit vouloir désormais utiliser la même approche "pour le reste du voyage et ainsi donner aux gens un moyen de gagner de l'argent grâce à leurs passions et leurs intérêts".

Réserver des activités

Concrètement, Airbnb a dévoilé jeudi une nouvelle application multi-services baptisée "Trips". A côté de la réservation de logements chez l'habitant qui a fait la renommée de la plateforme, on y trouve deux autres menus baptisés "expériences" et "lieux".

Le premier permet de réserver des activités proposées par des gens qu'Airbnb présente comme des "experts locaux", pour par exemple partir à la chasse à la truffe en Toscane ou conduire des voitures de légende à Miami.

Airbnb annonce déjà 500 "expériences" dans 12 villes dont Paris, Londres, ou Florence.

Un guide de voyage interactif

Le menu "lieux" est pour sa part un genre de guide de voyage interactif, avec des recommandations fournies par des experts ou les utilisateurs sur des bars, des restaurants, ou encore le meilleur itinéraire pour une course à pied.

A plus long terme, la startup dit aussi prévoir d'ajouter des menus supplémentaires pour réserver des vols ou des services.

Airbnb est avec Uber l'une des figures de proue de "l'économie du partage", mais sa croissance s'est accompagnée de nombreuses polémiques: la startup a notamment été accusée de concurrencer illégalement les professionnels du tourisme, ou de contourner les impôts et les taxes de séjour.

E. H. avec AFP