BFMTV
International

Antony Blinken condamne des exécutions en Birmanie visant à "anéantir la démocratie"

Le secrétaire d'État américain, Anthony Blinken, en Moldavie, dimanche 6 mars 2022

Le secrétaire d'État américain, Anthony Blinken, en Moldavie, dimanche 6 mars 2022 - Olivier Douliery - AFP

Le secrétaire d'État américain a dénoncé "le mépris total du régime (birman, NDLR) pour les droits humains et l'état de droit" après l'exécution de quatre hommes dont deux figures de l'opposition.

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a catégoriquement condamné lundi les exécutions de quatre prisonniers par la junte birmane visant selon lui à "anéantir la démocratie", se disant convaincu qu'elles ne décourageraient pas les partisans de la démocratie en Birmanie.

"Ces violences répréhensibles démontrent le mépris total du régime pour les droits humains et l'état de droit", a dit le secrétaire d'Etat dans un communiqué, après les exécutions de quatre hommes dont deux figures de l'opposition.

"Les simulacres de procès du régime et ces exécutions représentent des tentatives flagrantes d'anéantir la démocratie", a-t-il ajouté. "Ces actes n'arrêteront jamais la détermination du courageux peuple de Birmanie".

La junte militaire toujours au pouvoir

"Les États-Unis s'unissent au peuple de Birmanie dans sa lutte pour la liberté et la démocratie et appellent le régime à respecter les aspirations démocratiques de la population, qui a montré qu'elle ne voulait pas vivre une journée de plus sous la tyrannie de la junte militaire", a poursuivi Antony Blinken.

Les États-Unis ont imposé une série de sanctions à la Birmanie depuis le coup d'Etat de la junte l'an dernier, qui a écarté du pouvoir l'ancienne dirigeante et prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi, claquant la porte d'une décennie de transition démocratique soutenue par Washington.

Le chef de la diplomatie américaine a rencontré début juillet de jeunes militants birmans pour la démocratie. Il a reconnu que les sanctions n'avaient donné aucun résultat pour le moment, promettant de maintenir la pression sur la junte.

H.G. avec AFP