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Amérique du Nord

Une enquête ouverte après la diffusion d'une vidéo d'une pom-pom girl forcée à faire un grand écart

Capture d'écran BFMTV

Capture d'écran BFMTV - NBC New York/KUSA

Face à la multiplication des grands écarts "forcés" dans un lycée américain (Denver), des cheerleaders ont diffusé des vidéos pour dénoncer cette pratique. Une enquête a été ouverte contre l'établissement américain.

Difficile de regarder la vidéo diffusée par le média américain NBC New York, tant la douleur de cette jeune cheerleader, forcée à faire un grand écart, semble insupportable.

Ouverture d'une enquête par la police de Denver

La police de Denver a ouvert ce mercredi une enquête contre le East High School, un lycée situé à Denver (Etats-Unis), après la publication par NBC d'une vidéo filmée en plein cours de gymnastique dans ce même lycée.

Filmée en juin dernier par une cheerleader, cette vidéo a été envoyée de manière anonyme. On y voit une jeune sportive hurler de douleur, implorant ses camarades et son entraineur d'"arrêter" de lui faire subir une telle pratique.

Sept vidéos similaires reçues par le média américain

Ce n'est pas la première fois qu'une jeune cheerleader est victime d'une telle activité: le média américain explique avoir reçu sept vidéos similaires, montrant des jeunes étudiantes obligées à faire des grands écarts.

Cette pratique semble être tristement populaire au sein du lycée, et ce malgré les nombreuses plaintes des parents d'élèves.

"Cela faisait des mois que les parents envoyaient des plaintes à l'administration de l'établissement ainsi qu'à l'entraîneur" explique NBC New York.

Une vidéo "extrêmement pénible" à regarder

Tom Boasberg, l'administrateur du lycée américain a qualifié la vidéo d'"extrêmement pénible" à regarder.

"Nous ne permettons pas et ne permettrons aucune situation dans laquelle un étudiant est obligé de faire un exercice qu'il refuse de faire", a-t-il déclaré dans un communiqué.

Depuis l'ouverture de l'enquête, le directeur de l'école, son adjoint, les deux entraineurs ainsi que le procureur général adjoint de l'établissement ont été mis en congé.

P.A