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Amérique du Nord

Trump se félicite avec véhémence de la gestion des manifestants à Washington par les services secrets

Donald Trump, le 21 mai 2020 à Washington.

Donald Trump, le 21 mai 2020 à Washington. - MANDEL NGAN / AFP

Donald Trump, dans une série de tweets, a raconté la manière dont les services secrets américains ont géré les manifestants venus au pied de la Maison Blanche, à Washington, faire entendre leur colère après la mort de George Floyd des mains de la police de Minneapolis.

Alors que Twitter a récemment masqué un message de Donald Trump pour "glorification de la violence", ce dernier continue malgré tout d'inonder le réseau social.

Ce samedi, au lendemain de nouvelles manifestations après la mort de George Floyd, un Afro-Américain de 56 ans, aux mains de la police de Minneapolis, le président des Etats-Unis a, dans une série de tweets, violemment condamné les manifestants qui sont venus jusque devant la Maison Blanche à Washington.

"Les personnes professionnellement organisées qui se sont fait passer pour des 'manifestants' à la Maison Blanche n'avaient rien à voir avec George Floyd. Elles étaient juste là pour causer des problèmes. Les services secrets les ont bien gérés. Ce soir, d'après ce que je comprends, on organise une soirée MAGA (Make America Great Again, le slogan de Trump lors de la précédente campagne électorale, ndlr) à la Maison Blanche?", a-t-il écrit, appelant visiblement à un rassemblement en son soutien. 

Il s'agit, selon lui, de "groupes organisés", d'"antifascistes" et de "radicaux de gauche", a-t-il poursuivi dans d'autres tweets.

"Les chiens les plus féroces et les armes les plus menaçantes"

Donald Trump a assuré que les services secrets ont agi de manière professionnelle et calme. Depuis l'intérieur de la Maison Blanche, il a "regardé chacun de leur mouvement" et "n'aurai[t] pas pu se sentir plus en sécurité". 

"Les services secrets ont laissé les 'manifestants' crier et et râler autant qu'ils voulaient, mais dès que quelqu'un devenait un peu trop vigoureux ou dépassait les bornes, ils s'en occupaient rapidement et la personne ne se rendait même pas compte de ce qui l'avait frappé. [...] La foule était dense et très bien organisée, mais personne ne s'est approché des clôtures. Si quelqu'un l'avait fait, on l'aurait accueilli avec les chiens les plus féroces et les armes les plus menaçantes. Les gens auraient vraiment été blessé, pour ne pas dire plus", a-t-il raconté sur Twitter. 

Selon le président américain la maire démocrate de Washington Muriel Bowser, "qui a toujours besoin d'aide et d'argent", a empêché la police de la ville de s'impliquer. "'Ce n'est pas leur travail', m'a-t-elle dit. C'est sympa !", a-t-il glissé, visiblement remonté.

Clément Boutin