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Amérique du Nord

Trump prédit que son procès en destitution sera "très vite" bouclé

Donald Trump

Donald Trump - Brendan Smialowski / AFP

Donald Trump assure depuis le début qu'il n'a "rien fait de mal" et se présente en victime d'un "coup monté", d'une "chasse aux sorcières" orchestrée par les démocrates.

Le président américain Donald Trump a prédit, ce jeudi, que son procès en destitution devant le Sénat serait "très vite" bouclé, dénonçant une nouvelle fois "une chasse aux sorcières." "Cela devrait aller très vite", a-t-il déclaré depuis le Bureau ovale.

Le procès en destitution du milliardaire américain a commencé ce jeudi au Sénat avec la lecture solennelle de l'acte d'accusation du président républicain. Les sénateurs, chargés de le juger, doivent encore prêter serment et le procès sera ajourné jusqu'à mardi, quand les débats de fond débuteront véritablement.

Donald Trump a été mis en accusation mercredi soir lors d'un vote au Congrès synonyme de procès en destitution pour l'ex-homme d'affaires, qui a immédiatement dénoncé la "haine" de ses adversaires politiques. Après Andrew Johnson en 1868 et Bill Clinton en 1998, il est le troisième président américain à connaître une telle procédure.

Les républicains font bloc

Donald Trump assure depuis le début qu'il n'a "rien fait de mal" et se présente en victime d'un "coup monté", d'une "chasse aux sorcières" orchestrée par les démocrates. Les élus républicains font jusqu'ici bloc autour de lui. Le milliardaire a donc toutes les chances d'être acquitté au Sénat, où les élus de son parti disposent d'une majorité de 53 sièges.

Leur chef Mitch McConnell a encore critiqué jeudi l'enquête menée par la Chambre, "une performance visiblement partisane du début à la fin". Mais, a-t-il poursuivi, "l'heure de la Chambre est finie, c'est au tour du Sénat" et "cette assemblée existe pour que nous puissions (...) mettre de côté nos réflexes bestiaux".

En décembre, ce fidèle défenseur du président avait été plus loin, reconnaissant se "coordonner" avec la Maison Blanche et ne pas être un juré "impartial" dans ce dossier.

C.Bo. avec AFP